Les sélections nationales U17 et U20 seront en appel en ce mois de novembre, au Maroc et en Égypte, pour les tournois de l’Union nord-africaine de football (UNAF) qualificatifs aux CAN respectives des deux catégories.

Deux catégories, qui avaient brillé de mille feux, dans le sillage de la sélection A championne d’Afrique 2019 et des A’, vainqueur de la première édition de la Coupe arabe de la FIFA, à Doha (Qatar). Il est bon, d’ailleurs, de rappeler certains fait immuables. La sélection U17, alors drivée par Mohamed Lacet, avait remporté le tournoi UNAF qualificatif pour la CAN-2021, organisé à Alger, en disposant de la Tunisie et de la Libye, synonyme de quali- fication historique pour la CAN qui devait se dérouler au Maroc avant qu’elle ne soit annu- lée par la Confédération africaine de football pour cause de Covid-19.

Plusieurs joueurs de cette sélection, comme Rafik Omar, Mohammed Kerroum ou Abderazak Mohra, sont issus de l’académie de la FAF de Khemis Miliana qui, après quelques mois de travail assidu, a réussi à révéler plusieurs éléments prometteurs. Après ce sacre, Mohamed Lacet est passé à la tête de la sélection U20 qui a réussi à se hisser en finale de la Coupe arabe des nations en juillet 2021, en Égypte. Nos U20 se sont inclinés de justesse (1-2) en finale, face à l’Arabie saoudite, après avoir éliminé le Maroc et la Tunisie en quarts et en demi-finales.

De son côté, la sélection U17, issue de l’autre académie de la FAF, celle de Sid Bel-Abbès, sous la houlette cette fois d’Arezki Remmane, avait décroché le premier trophée en Coupe arabe des nations, lors du tournoi organisé en Algérie dans les villes de Sig et Mostaganem. Une performance saluée par le Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, lors d’une cérémonie au Palais du peuple, en septembre 2022.

Cette même sélection U17, malgré une préparation compromise, a réussi à atteindre les quarts de finale de la CAN que notre pays a accueillie en avril-mai 2023, révélant plusieurs joueurs, à l’image d’un Moslem Anatouf que plusieurs clubs de la L1 professionnelle ont vite recruté. Un travail et un capital rapidement dilapidé et réduit à néant, à commencer par la fermeture des deux académies qui avaient permis la bonne prise en charge de ces éléments avec les résultats mentionnés.

En l’absence d’un suivi et surtout de stratégie, ces deux classes d’âge risquent de faire de la figuration. Vouées à jouer les premiers rôles, elles vont se battre pour arracher une qualification qui relèvera forcement de l’exploit. Alors croisons les doigts pour que l’exploit se réalise !
– LAFORDASSE