
Le Tour cycliste de la Vuelta chahuté, l’Espagne qui monte au créneau en menaçant de ne pas prendre part au prochain Mondial en cas de qualification d’Israël et Éric Cantona qui lance un appel pour l’exclusion des clubs et des sélections de l’entité sioniste, et c’est la FIFA de Gianni Infantino qui se (re)trouve de nouveau dans l’œil du cyclone. Eric Cantona appelé en marge du concert «Toghether for Palestine» mercredi à Londres, à suspendre Israël et ses clubs de toutes les compétitions FIFA et UEFA. «Je sais que le foot international est plus que du sport. C’est culturel, c’est politique, c’est du soft power, dans le sens où un pays se représente sur une scène mondiale. Le moment est venu de suspendre Israël de ce privilège», a déclaré l’ancien international des Bleus et l’ex-joueur de Manchester United. Il rajoute son soutien international qui ne fait qu’enfler de jour en jour devant le génocide qui se déroule quotidiennement à Ghaza sous les yeux de toute la planète.
Des voix qui pèsent ne cessent de crier leur colère et leur indignation, comme Cantona qui dénonce le comportement intolérable des deux poids et deux mesures de la FIFA et l’UEFA. «Nous sommes maintenant 716 jours après le début de ce qu’Amnesty International appelle un génocide, et Israël est toujours autorisé à jouer. Pourquoi ce double standard ? La FIFA et l’UEFA doivent suspendre Israël. Les clubs doivent refuser de jouer contre les équipes israéliennes. Tous les joueurs actuels doivent refuser de jouer contre ces équipes», a-t-il martelé. Quant à l’Espagne, elle est montée d’un cran dans son escalade contre l’Etat sioniste et sa sale guerre contre le peuple palestinien à travers le porte-parole du gouvernement socialiste Patxi Lopez qui a évoqué la possibilité de boycotter la prochaine Coupe du Monde -2026 si la sélection de ce pays venait à se qualifier, en appelant à «la dignité d’un peuple qui ne veut pas être complice».
Il y a quelques jours, le match Israël – Italie, qui s’est déroulé en Hongrie comptant pour les éliminatoires de la Coupe du Monde-2026, a failli dégénérer car la guerre déborde sur le terrain sportif depuis que la sélection de l’Etat sioniste et génocidaire a été exclue en 1974 de la Confédération asiatique de football (AFC) avant de rejoindre l’UEFA en 1994. Aujourd’hui, il est rattrapé par le génocide à Ghaza et risque de connaître de grosses secousses car le monde n’accepte plus ce qui se déroule sous ses yeux et où même l’Union européenne, présidée par Ursula Von der Leyen, a annoncé il y a trois jours des sanctions et la suspension des concessions commerciales avec Israël, devant une FIFA qui temporise et joue le temps additionnel en s’enlisant dans ses contradictions.
– LAFORDASSE