
Avant un rendez-vous capital face au Gabon, la sélection nigériane traverse une zone de turbulences. Réunis à Rabat pour disputer, jeudi, la demi-finale des barrages africains de la Coupe du monde 2026, les Super Eagles ont décidé de boycotter l’entraînement de mardi, en signe de protestation contre le non-paiement de plusieurs primes.
Selon la presse locale, les joueurs réclament notamment les primes de qualification pour la CAN-2025, toujours impayées. Réunis autour de leur capitaine William Troost-Ekong, Victor Osimhen et ses coéquipiers ont adressé un message collectif à la Fédération nigériane (NFF), réclamant une solution «rapide» afin de pouvoir se concentrer sur leur match de jeudi.
Cette grève intervient dans un climat déjà tendu. Quelques jours plus tôt, une vidéo polémique d’Alex Iwobi, ironisant sur le standing de l’hôtel de l’équipe, avait déclenché une vague de critiques sur les réseaux sociaux, ternissant un peu plus la sérénité du groupe.
Sur le plan sportif, le Nigeria joue gros. Deuxièmes de leur groupe derrière l’Afrique du Sud, les hommes de Finidi George doivent d’abord écarter le Gabon pour atteindre la finale des barrages africains, avant d’espérer décrocher le ticket pour le tournoi intercontinental de mars 2026.
Face à eux, les Panthères arrivent avec l’envie de créer l’exploit et d’écrire la première page de leur histoire mondiale. Mais pour les Super Eagles, le défi est double : retrouver la paix interne et confirmer sur le terrain leur statut de favori.
YANIS B.






























