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ALG : Nazim Bessol à El-Fadjr «Une politique claire avec des buts précis !»

ABL

Le directeur de l’information de BOTOLA et vice-président de l’AIPS-Afrique, Nazim Bessol a été l’invité du quotidien national arabophone «El-Fadjr». Au cours de l’entretien, il a donné son point de vue sur les prochaines élections à la présidence de la FAF. Voici un florilège de réponses, sans détour.

DEBAT STERILE
«Il s’agit d’un débat stérile sur les personnes. Après plus de 15 ans de présence de Mohamed Raouraoua à la tête de la FAF, ses successeurs ont hérité d’une instance peut-être riche financièrement, mais complètement dépassé avec des statuts et une assemblée générale qui sont à l’origine de la situation actuelle. C’est dommage de le constater, mais aujourd’hui ,ces statuts peuvent être interprétés à tout venant et l’assemblée générale est incapable de fournir 5 membres éligibles (univer- sitaires) comme l’oblige le décret Décret exécutif n°22-309 du 12 septembre 2022 modifiant et complétant le décret exécutif n°14-330 du 27 novembre 2014 fixant les modalités d’orga- nisation et de fonctionnement des fédérations sportives nationales ainsi que leur statut-type.»

LE SILENCE RADIO DE RAOURAOUA
«Donc ce n’est vraiment pas un problème de personne, mais plus de programme d’idées et d’une politique claire avec des buts bien précis. Seulement voilà, à ma connaissance, Mohamed Raouraoua ne s’est pas prononcé que ce soit lors des élections de Charaf- Eddine Amara ou de Djahid Zefizef. Est-ce qu’il avance masqué ? Un groupe, toujours le même, le candidate à chaque fois alors qu’il ne remplit plus les critères notamment de l’âge et qu’il se dit malade. De plus, l’héritage qu’il a laissé ne plaide vraiment pas en sa faveur. A mon avis, il a perdu définitivement la partie avec son slogan « des hôtels contre des académies de football».

UN CANDIDAT AU COMEX
«En 2025, il y aura d’autres élections à la CAF, elles concernent directement l’Algérie puisqu’elle devra choisir d’envoyer un candidat pour le Comex mais doit surtout à mon sens peser et être acteur du choix du futur président de l’instance. La dimension, l’histoire et les réalisations du football algérien ne peuvent nous laisser nous contenter de tenter d’accrocher un siège de membre au comité exécutif seulement ».

PRESSIONS SUR LA FAF
«Les démissions successives (Charaf -Eddine Amara et Djahid Zefizef) nous montrent le poids de la fonction et la pression autour de la Fédération algérienne de football. Le changement est difficile à réaliser et crée naturellement des résistances et après 15 ans de Raouraoua, l’arrivée de nouvelles équipes n’est toujours pas admise. On a été peut- être la seule fédération au monde à avoir un président sacré à l’échelle continentale dès son arrivée, avec des projets ambitieux et des résultats sportifs qui lui ont survécu mais qui n’a pas été reconduit».

QUEL CANDIDAT ?

«Je n’ai pas de candidat préféré, ce n’est pas mon rôle. Mais si on doit juger les noms annoncés comme tels, il est clair que Meziane Ighil du haut de son demi-siècle de présence dans le football national dispose d’un légitimé incontestable. Ce qui lui vaut d’être plébiscité par la famille du football. Que représente un Walid Sadi dans le football face à Meziane Ighil ? Pour Medouar l’histoire est toute autre, puisque son siège de président de la LFP ne lui vaut pas d’avoir que des amis».
ABL avec APS

 

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