
Une vingtaine de militants pro-palestiniens se sont rendus au siège de la Fédération française de football, munis de pancartes afin de manifester contre le déroulement du match France-Israël, prévu le jeudi 14 novembre, à Saint-Denis. «Non au match France-Israël au Stade de France », « FFF, ban Israël » : tels sont les mots que l’on peut retrouver sur les écriteaux des militants qui ont réussi à pénétrer dans les bureaux de la Fédé, boulevard de Grenelle, selon les images relayées par Off Investigation.
L’intrusion n’a pas été vaine puisque, avant que les manifestants ne soient évacués par les CRS, une rencontre a été planifiée pour ce mardi entre les représentants du groupe et la Fédération. Bruno Retailleau, le ministre de l’Intérieur avait confirmé sur BFM TV, le 1er novembre, que la rencontre aurait bien lieu le 14 novembre, au Stade de France, à la suite de sa réunion avec le préfet de police, Laurent Nunez. Ainsi, contrairement à la Fédération belge, le ministre de l’Intérieur a rejeté une éventuelle délocalisation de la rencontre.
Devant l’agression barbare de l’armée israélienne contre la population palestinienne de Ghaza et de Cisjordanie, le parti de Jean-Luc Mélenchon, la France Insoumise, a lancé une pétition pour l’annulation de la rencontre France – Israël. Son député, Louis Boyard, s’est appuyé, en toute logique, sur l’article 4 de la FIFA qui dit : « Il faut res- pecter les droits humains universels.» Parallèlement, le rapport sur la situation actuelle à Ghaza et les assassinats des joueurs palestiniens, tout comme la destruction des infrastructures sportives, demandé par la FIFA à un cabinet « indépendant », se fait toujours attendre.
– AVEC SO