MON : Le Qatar, la planète du foot spectacle (envoyé spécial à Doha)
MALIK MOHAMED

Tenez-vous bien. Au moment où la Coupe Arabe des nations de la FIFA – Qatar 2026 (ACF) bat son plein, avec le déroulement des dernières rencontres du premier tour, afin de désigner les heureux élus pour les quarts de finale, il y a une autre compétition footballistique qui démarre dans le même pays : la Coupe Intercontinentale de la FIFA des clubs 2025.
Le vainqueur de cette confrontation des Amériques affrontera à son tour le club égyptien de Pyramids FC qui a éliminé auparavant les Néo-Zélandais d’Auckland City FC (3 – 0) puis les Saoudiens d’Al Ahli FC (3 – 1) à Djeddah. La suite, celui qui sortira indemne, le samedi 13 décembre dans le même stade, de la rencontre Pyramids FC et le vainqueur CR Flamengo – Cruz Azul, disputera la finale le jeudi 17 de ce mois face au Paris Saint-Germain, tenant de la Ligue des Champions européenne 2025.
Au total, trois rencontres de cette Coupe Intercontinentale auront lieu en pleine Coupe Arabe des nations, et pas des moindres, puisqu’elles réuniront des clubs prestigieux qui draineront leurs supporters et les médias de plusieurs pays. C’est dire la capacité installée et la force organisationnelle du Qatar pour se permettre d’accueillir, une Coupe dans une autre Coupe.
Le plus beau, c’est que la FIFA a pratiquement élu domicile dans ce pays, puisque quelques jours seulement avant le coup d’envoi de l’épreuve arabe, s’est déroulée la Coupe du monde des moins de 17 ans avec pour la première fois dans l’histoire, la participation de 48 nations, soit un total de 99 matchs !
Avec huit stades de top mondial et une infrastructure de base impressionnante, le Qatar écrase tout sur son passage, en faisant du sport en général – le Qatar a déjà décroché l’organisation des Jeux asiatiques de 2030 – et du football en particulier, une véritable industrie. Rien qu’à voir comment les stades se remplissent et sont évacués en quelques instants après les rencontres, la façon de canaliser les foules à travers notamment le métro de cette ville, d’une efficacité incroyable, cela laisse perplexe.
En décrivant tout ça, ce n’est pas pour brosser une carte postale idyllique du Qatar, mais pour juste rappeler certains principes fondamentaux qui font la différence dans un processus de soft-power en mettant le sport en avant, les capacités humaines et managériales ainsi que les infrastructures de pointe au service du développement.
MALIK . M






























