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ALG : Menaces sur le stade de Botswana-Algérie

RACHID BELARBI

A un peu plus de trois semaines de la rencontre devant opposer l’Algérie au Botswana à Gaborone, le stade qui doit accueillir cette importante rencontre, dans la course à la qualification au Mondial-2026, n’est pas encore prêt ! 

Au point d’être délocalisé hors de Gaborone ? C’est, du moins, la conclusion de la dernière visite d’inspection de la Confédération africaine de football à l’enceinte Obed Itani Chilume de Francistown, théâtre de la prochaine confrontation entre la sélection drivée par Morena Ramoreboli et les Verts de Vladimir Petkovic. Le Daily News, l’un des plus influents journaux botswanais, affilié au gouvernement, a d’ailleurs traité ce sujet tout récemment, indiquant que ce stade suscitait «des inquiétudes quant à sa capacité à accueillir les qualifications de la Confédération africaine de football (CAF), ce qui a incité le ministre des Sports et des Arts, Jacob Kelebeng, à appeler à une action urgente pour remédier aux problèmes».

Toujours d’après la même source médiatique, «une inspection effectuée lundi dernier par le ministre a révélé qu’une installation était au bord de l’effondrement, suscitant des inquiétudes quant aux prochains matches contre l’Algérie et la Somalie, les 21 et 25 mars respectivement ».

Le ministre tire la sonnette d’alarme

S’exprimant après la visite du stade, le MSA botswanais Kelebeng a, à ce propos, souligné la nécessité «d’une intervention immédiate du gouvernement pour amener le stade aux normes internationales». Le ministre a souligné des problèmes critiques, notamment le dysfonctionnement de l’alimentation électrique de secours du stade, les fuites sur le toit et l’expiration de la licence de piste, pouvaiton, d’ailleurs, lire à ce propos sur les colonnes dudit support médiatique local.

«Ces problèmes nécessitent une attention urgente pour éviter de compromettre les matches à venir», a même affirmé le ministre, expliquant du reste que «les fuites d’eau ont atteint le salon VIP et la salle de presse, impactant ainsi le confort et la fonctionnalité des installations». En parallèle aux remarques du dirigeant botswanais, une autre préoccupation a été soulevée par l’officier de sécurité de la CAF, Mosomi Ikgopoleng, concernant la route à voie unique menant au stade.

Problèmes de sécurité, d’eau, d’électricité …

«La proximité de l’aéroport international Phillip Matante crée un goulot d’étranglement dans la circulation, retardant potentiellement les supporters et ceux qui se précipitent vers l’aéroport», a-t-il mentionné à ce sujet au moment où le coordinateur régional de la Fédération botswanaise de football en charge des protocoles, Spencer Mmui, a brossé un « tableau sombre » lors de la tournée du ministre. «Il a déclaré au ministre que les espoirs du Botswana de progresser dans les éliminatoires étaient en jeu, menacés non pas par les équipes adverses, mais par l’état de délabrement du stade.

Mmui a décrit le stade comme n’étant pas prêt pour des matchs de la CAF ou des matchs internationaux, soulignant une liste catastrophique de défaillances», précisera la même source. Et de détailler : «le toit qui fuyait a cruellement besoin d’être réparé, le système de serveur fonctionne mal, les caméras de vidéosurveillance sont en panne et le tableau d’affichage, crucial pour afficher les informations sur le match, est considérablement déficient.

… et au niveau du toit, du tableau d’affichage …

Au lieu des deux tableaux d’affichage requis, il n’y en a qu’un seul, qui n’est pas non plus fonctionnel, laissant un vide béant dans l’infrastructure essentielle du match». Pour essayer de parer au plus pressé et de faire le nécessaire pour que le match face à l’Algérie se déroule dans cette enceinte, Mmui « a directement appelé le gouvernement à s’attaquer aux causes profondes de la détérioration du stade », est-il clairement mentionné. «Il a informé le ministre que le non-respect des normes de la CAF risque d’entraîner des forfaits, d’avoir un impact sur le classement du Botswana et de nuire à la réputation de la nation sur la scène sportive internationale.

Mmui a expliqué que le stade n’était pas seulement un site sportif, mais un symbole de fierté nationale et que le gouvernement devait agir de manière décisive en allouant les ressources nécessaires pour entreprendre des rénovations complètes. Il a déclaré que retarder l’action n’était pas une option, car le temps presse», note encore le Daily News.

RACHID BELARBI

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