C’est parti. Depuis hier après-midi au Maroc, la sélection nationale a pris ses quartiers à Rabat, où elle entamera la 35ème Coupe d’Afrique des Nations, mercredi, face au Soudan.
Avant de s’envoler, hier après-midi, à bord d’un vol spécial à destination du pays hôte de cette CAN-2025, les Verts avaient bouclé au Centre Technique National de Sidi-Moussa la première phase de sa préparation qui n’aura, pour rappel, duré que quatre jours. C’est ainsi que les coéquipiers de Riyad Mahrez ont effectué, mercredi, une séance d’entraînement sur l’une des pelouses du CTN. Programmée en fin d’après-midi, cette séance a été essentiellement axée sur l’aspect tactique.
Intense et rythmée, elle a vu l’implication totale de l’ensemble des joueurs, pleinement concentrés et déterminés à aborder dans les meilleures conditions ce grand rendez-vous continental, précisait la FAF. Avant l’entame de l’entraînement, une zone mixte a été organisée au profit des médias. Les nombreux journalistes présents ont ainsi pu échanger avec trois internationaux : Anthony Mandréa, Ilan Kebbal et Farès Chaïbi, qui se sont exprimés sur l’état d’esprit du groupe et le déroulement de la préparation comme rapporté dans ces mêmes colonnes dans l’édition d’avant-hier.
4 jours de préparation au CTN
Plus tôt dans la journée, les joueurs avaient déjà entamé leur programme avec une séance matinale consacrée au travail physique, conformément au plan de préparation établi par le staff technique. Ce programme soutenu s’est poursuivi le jeudi après-midi, toujours en vue de la phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations 2025, en effectuant une nouvelle séance d’entraînement au Centre Technique National. Débutée à 17h00 sur l’une des pelouses du CTN, cette séance a été essentiellement consacrée au travail technico-tactique, en présence de l’ensemble des joueurs.
Le staff technique a ensuite programmé un match d’application, permettant de mettre en pratique les consignes travaillées au cours des dernières séances d’entraînement. Plus tôt dans la matinée, et comme depuis l’entame du stage, les joueurs avaient suivi un programme spécifique axé sur le travail physique, sous la supervision du staff dédié.
Depuis hier à Rabat
Désormais à pied d’œuvre, la sélection nationale se contentera de séances d’entraînement quotidiennes comme à Alger pour optimiser sa préparation en vue de sa très attendue entrée en matière, ce mercredi, face au Soudan. Et contrairement à l’adversaire entraîné par le Ghanéen Appiah, qui s’est préparé à Doha et qui a vu pas moins de 19 de ses joueurs prendre part à la récente Coupe arabe de la FIFA, ce qui leur a offert la possibilité de « vivre » l’intensité de trois joutes à enjeu, l’EN de Vladimir Petkovic n’a disputé aucune rencontre amicale avant de s’envoler pour le Maroc voisin.
Un choix risqué et une démarche inhabituelle que devra, notamment, assumer le patron technique des Verts. Car si cela a permis à l’EN de se prémunir contre tout risque de blessure de dernière minute, cela a aussi et surtout privé le coach et les joueurs d’un ou de plusieurs matches-tests qui auraient très bien apporté leurs lots d’enseignements, ce qui n’aurait certainement pas été de trop en amont de la compétition continentale.
Petkovic a l’expérience des phases finales
En contrepartie de ce qui pourrait ressembler à un déficit en matière de préparation en conditions réelles, l’expérience des phases finales acquise par le driver national à travers son mandat à la tête de la sélection suisse pourrait faire office de compensation par la gestion. Avec une phase finale de Coupe du monde (2018) et deux Championnats d’Europe des nations disputés en 2016 et 2020, le technicien bosnien dispose d’un feedback doublement instructif qui devrait lui être très utile avant d’aborder sa première CAN.
D’autant plus que sous sa coupe, la Suisse n’a jamais quitté une compétition majeure dès le premier tour, parvenant toujours à se qualifier pour les huitièmes de finale, comme ce fut le cas à l’EURO-2016 en France et au Mondial russe de 2018. Son plus haut fait d’armes a même été un quart de finale à l’EURO-2020 après avoir éliminé les champions du monde français de Didier Deschamps. C’est dire que l’objectif qu’il avait lui-même évoqué lors de sa conférence de presse, à savoir « passer le premier tour » semble largement à sa portée.
-RACHID BELARBI



























