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ALG : Les avants rassurent, l’arrière-garde se fissure

Favorable à ses attaquants, exception faite de Saïd Benrahma, le Week-end sportif n’a pas vraiment souri à l’arrière-garde de l’équipe nationale dont la majeure partie des membres a été en difficulté.

La tendance a, d’ailleurs, été annoncée par Youcef Atal, dès vendredi soir. Alors qu’on s’attendait à ce que l’habituel titulaire sur le flanc des Aiglons allait retrouver sa place, l’entraîneur, Francesco Farioli, a surpris plus d’un en le laissant à ses côtés, sur le banc de touche. Et même s’il a été lancé sur la fin, l’ancien du Paradou n’a fait son apparition que dans le temps additionnel, alors qu’il restait une poignée de secondes à jouer. Désormais barré par l’international suisse, Jordan Lotomba, le champion d’Afrique des Nations 2019 semble en ballottage défavorable, vu que, sans lui, l’équipe azuréenne a réussi deux exploits de haute volée en allant s’imposer au Parc des Princes, face au Paris Saint-Germain, puis au stade Louis II de Monaco, face au club de la principauté. Invaincu en Ligue 1, cette saison, il parait, ainsi, peu probable que le coach italien du Gym songe à modifier cette assise défensive qui lui a permis de battre deux gros bras du circuit hexagonal. Son alter ego du flanc gauche, Rayan Aït-Nouri a, lui aussi, vécu un week-end qui ne restera pas dans le casier de ses souvenirs les plus marquants de cet exercice 2023-2024.

Ça grince pour les pistons

Alors qu’il avait rendu une copie très satisfaisante, en première période, le défenseur algérien a, en effet, été sorti dès la fin de ce premier half par son entraîneur, cédant sa place à Mathew James Doherty à la mi-temps du match face au promu Luton Town. Bien qu’aucune nouvelle inquiétante ne soit venue clarifier les raisons de ce changement que personne n’avait vu venir, le fait qu’il n’aille jamais au bout de ses matches interpelle à plus d’un titre ! Cela dans la mesure où il n’a pas encore terminé une rencontre de Premier League, cette saison, après l’avoir débutée en tant que titulaire ! Mais si le sociétaire de Wolverhampton a quand même foulé l’herbe, samedi, l’autre Algérien de la Premier League, Saïd Benrahma, s’est, pour sa part, contenté de suivre du banc de touche la défaite de son équipe à Liverpool, hier après-midi. Sans en disputer la moindre minute, l’ancien de Brentford a assisté au cinquième succès consécutif des Reds en championnat, ce qui a permis à la troupe de Jurgen Klopp de devenir dauphin de Manchester City, à la faveur du nul entre Arsenal et Tottenham (2-2).

Benrahma spectateur de Salah

Au passage, Benrahma a pu voir de près l’étendue du génie de son futur adversaire en sélection, l’Égyptien Mohamed Salah, qui est devenu, hier, le cinquième joueur à marquer ou faire marquer à chacun des six premiers matches d’une saison de Premier League après Beckham (Man United, 2000-2001), Henry (Arsenal, 2004-2005), Agüero (Man City, 2019-2020) et Haaland (Man City, 2022-2023). Sauf surprenante décision de son entraîneur, David Moyes, l’international algérien retrouvera du temps de jeu dès mercredi, à l’occasion du déplacement chez Lincoln City (3ème Division) pour les besoins du troisième tour de la League Cup. Jaouen Hadjam s’est contenté de faire partie du groupe nantais qui a fait parler la poudre face à Lorient (5-3), sans quitter, toutefois, le banc de touche et que Rami Bensebaïni a retrouvé une place dans le onze du Borussia Dortmund (1-0) face à Wolfsburg après en avoir été écarté pour le choc de Ligue des Champions à Paris, mercredi dernier.

RACHID BELARBI

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