Imane Khelif, la boxeuse algérienne, est entrée dans l’histoire du sport algérien en offrant à l’Algérie sa première médaille olympique dans le Noble art.
La pugiliste a réussi à assurer à l’Algérie une médaille, après sa qualification pour les demi-finales dans la catégorie des 66 kilogrammes, assurant, ainsi, au moins une médaille de bronze. Désormais, la lionne algérienne ne veut pas s’arrêter là puisqu’elle vise l’or olympique dans un contexte difficile. Elle subit une attaque à la limite de la raison humaine. La championne d’Algérie a surclassé ses rivale et la dernière en date la Hongroise, Luca Hamori, en quart de finale, à l’unanimité des juges, qui ont accordé à Khelif la victoire dans les trois rounds. L’Algérienne a contrô- lés le combat en longueur et en largeur et a fait preuve d’une
remarquable supériorité technique sur son adversaire, qui l’avait gratuitement attaquée, quelques heures avant le combat, en postant une publication indigne d’une sportive. Imane Khelif est entrée dans la salle de «Paris Arena» pour mener le combat au milieu d’un soutien public record de la part des supporters de son pays, fortement présents.
Un soutien indéfectible
Il y a eu même des sympathi- sants après la campagne de haine et de racisme à laquelle elle est confrontée depuis le début des Jeux olympiques. Des centaines d’Algériens ont acheté des billets, spécialement pour le combat de boxe de l’Algérienne afin de lui montrer qu’elle n’est pas seule et qu’elle peut compter sur leur fort soutien et celui de tout un pays. Paris Arena n’avait jamais connu auparavant un tel engouement public et un tel attachement à la boxe, au moment où la boxeuse hongroise recevait un accueil digne de ses posts racistes, sur son compte Instagram officiel auparavant, remettant en cause le genre de Khelif avant de le retirer suite à un avertisse- ment du Comité International Olympique (CIO). La boxeuse algérienne, qui bénéficiait du soutien de millions d’Algériens et de sympathisants à travers le monde, n’a pu retenir ses larmes face à la grande injustice à laquelle elle a été exposée dès le début des JO de Paris et à la polémique qui a surgi à son sujet depuis sa victoire en 16e de finale face à l’Italienne Angela Carini.
Une dame de fer, un cœur tendre
Et malgré ses larmes, Imane Khelif s’est armée d’une grande détermination pour répondre à ses critiques dans le langage du noble art. A la fin du monde, toutes les ca- méras de télévision ont capté les images d’Imane Khelif en pleurs et des commentaires de son entraîneur qui répétait : «Ils lui ont fait du tort, ils lui ont fait du tort», ce qui met en évidence l’état psychologique difficile dans lequel se trouvait la boxeuse algérienne. Mal-
gré cela, elle ne semblait pas affectée sur le ring et pendant le combat. Après la confrontation, Khelif a reçu une large solidarité sur les plateformes de réseaux sociaux équivalant aux sacrifices qu’elle a consen- tis pour atteindre cette station. Imane Khelif (25 ans) a hâte de remporter la médaille d’or aux JO, plutôt que de s’arrêter en demi-finale et de se conten- ter du bronze dans le pire des ca
Les Félicitations du MJS
Elle affrontera une boxeuse thaïlandaise, sachant que Khe- lif a permis à la boxe algérienne de retrouver les consécrations olympiques après 24 ans d’ab- sence. A la fin du combat, le ministre de la jeunesse et des Sports, Abderrahmane Hammad, champion olympique de saut en hauteur lors des JO de Sydney en 2000 (médaille de bronze), a envoyé un tweet, pour célébrer le génie de Khelif. Il a déclaré sur son compte de la plateforme « X » : «Bravo Imane Khelif. Félicitations notre championne. Discours sur le ring». Il a ajouté : «Vous avez remporté une grande victoire, tant sur le plan sportif que moral. Vous avez assuré à l’Algérie une médaille olym- pique… Vous avez fait preuve d’un courage et d’une détermination sans précédent», et a conclu : «Je vous souhaite du succès pour remporter la médaille d’or. Vous êtes la fierté de l’Algérie».
– AMINA BOUAMARI
