
Plusieurs sélections africaines seraient candidates pour affronter l’Algérie en décembre, avant d’entamer la CAN. Mais, il n’y aura qu’un seul match, comme l’a annoncé Vladimir Petkovic, à l’issue de la confrontation contre l’Arabie Saoudite.
Ces offres, si elles sont validées, permettront à l’équipe de reproduire une situation proche de celle qu’elle rencontrera durant le premier tour de la CAN, dans le groupe E où elle retrouvera le Soudan, le Burkina Faso et la Guinée Equatoriale. Pour l’instant, le staff adopte une approche prudente.
La décision finale sur l’adversaire en amical ne sera prise qu’après le stage de Djeddah, où l’Algérie a disputé deux rencontres de préparation face au Zimbabwe (3 – 1) et à l’Arabie Saoudite (2 – 0). Un regroupement qui a permis d’évaluer l’état de forme général de l’équipe, d’expérimenter certaines options tactiques et de poser les bases d’un collectif cohérent, malgré l’avalanche de défections (Rami Bensebaïni, Farès Chaïbi, Hichem Boudaoui, Luca Zidane, puis rejoints par Mohamed El-Amine Amoura et Elias Benkara).
L’importance de choisir un adversaire capable de simuler un style de jeu proche de l’un des adversaires, notamment le Burkina Faso, dont le niveau est considéré le plus élevé, est cruciale pour préparer les Verts aux défis du tournoi marocain.
Lalla Setti ou Sidi-Moussa, pour le lieu du stage
Parallèlement, le choix du lieu du stage principal de préparation reste en discussion. Deux sites sont envisagés : le Centre technique de Sidi Moussa à Alger et le nouveau Centre technique régional Lalla Setti à Tlemcen. La tendance actuelle semble favoriser une installation en Algérie, en partie parce que plusieurs sélections africaines ont manifesté leur intérêt pour organiser leurs propres stages sur le sol national, profitant de conditions climatiques similaires à celles du Maroc. Au-delà de la logistique, l’objectif de ces préparations est clair : redonner à l’équipe nationale un cadre propice à la performance. Après les éliminations précoces au Cameroun et en Côte d’Ivoire, la pression est forte, et Petkovic compte sur ces étapes pour corriger les erreurs passées, renforcer la cohésion et retrouver la dynamique nécessaire pour rivaliser avec les meilleurs.
Ne rien laisser au hasard
La gestion minutieuse des temps de jeu, la sélection des adversaires et le suivi des joueurs seront autant de facteurs déterminants pour que l’Algérie aborde la CAN-2025 dans les meilleures conditions possibles. En mettant en place une stratégie précoce, méthodique et réfléchie, la FAF et le sélectionneur affichent leur volonté de ne rien laisser au hasard. L’objectif étant de restaurer la crédibilité de la sélection sur le continent, capitaliser sur l’expérience des cadres tout en intégrant de jeunes éléments, et présenter une équipe prête à relever tous les défis de cette compétition majeure. Les semaines à venir s’annoncent donc décisives pour les Verts, qui entendent transformer cette préparation en tremplin vers un retour en force sur la scène africaine.
DJAMEL OUAGLAL






























