La réaction des supporters des Verts à travers les différents réseaux sociaux et plusieurs médias, dont certains nationaux et d’autres de l’étrangers, s’amplifie de plus en plus.
Elle exprime, les inquiétudes au sujet de l’équipe nationale, son rendement et le contenu qu’elle a produit ces derniers temps, du moins lors des deux dernières dates FIFA de juin et septembre 2025. L’éternel clan des coalisés n’a pas trouvé meilleure parade que celle d’accuser »une main étrangère » d’être derrière une ‘’campagne’’ savamment orchestrée pour déstabiliser l’équipe nationale, et donc l’Algérie.
Une démarche foireuse et dangereuse en même temps, car elle jette en pâture toute voix discordante et critique envers le jeu de la sélection et le rôle de son sélectionneur, Vladimir Petkovic. Pourtant, il est de coutume dans toutes les équipes nationales à travers le monde où tout club est sujet aux critiques, puisqu’il ne s’agit pas que de football, après tout. Ces branquignols ont même osé colporter cette thèse lors d’interventions sur des chaînes étrangères, avant que l’un d’entre eux ne se fasse ramasser par le journaliste-animateur.
Ce dernier lui rappela qu’il était parmi les rares à défendre … Petkovic et le niveau actuel de la saison. D’autres journalistes, plus objectifs et infiniment professionnels, ont rectifié le tir en développant des analyses à la hauteur des exigences de leur métier et de ce qu’impose la situation actuelle de la sélection en termes de données et de connaissances pour pouvoir procéder au moindre décryptage.
D’ailleurs, ceux, et ils sont très peu nombreux, à vouloir imposer coûte que coûte cette « thèse » n’ont pas d’autres arguments à offrir pour expliquer la baisse de régime de la sélection et le niveau de jeu moins convaincant qu’elle fournit.
En complément, il faut ajouter ce qui peut bien se passer dans le vestiaire et les choix de plus en plus discutables du sélectionneur. Pourquoi, soudainement, doit-on épargner un Petkovic, alors que tous ses prédécesseurs ont eu droit aux pires des critiques et descentes en flamme, qu’elles soient objectives ou subjectives ?
Pourquoi veut-on à tout prix éteindre toute voix qui oserait donner un avis contraire à ce courant qui veut imposer sa façon de faire et de gérer ? Dans tous les pays du monde, un club de football ou une sélection sont sujets à tous les commentaires et à toutes les critiques, sans que la presse ou les réseaux sociaux ne soient accusés de traîtrise ou de fomenter un complot contre leur propre sélection ou de vouloir la déstabiliser, et pour certains atteindre la nation.
Il faut arrêter ces méthodes archaïques et dangereuses qui n’apportent rien au débat et à une opinion avide, par amour à son pays, de connaître tout simplement la vérité sur son équipe nationale. Elle espère la voir tout le temps au plus haut de l’affiche, conquérante et convaincante. Ni plus, ni moins.
