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CAF : Veron blanchi, Motsepe lui réitère son soutien

MOHAMED MALIK

Lors de la 46e assemblée générale de la Confédération africaine de football (CAF) à Addis-Abeba (novembre 2024), le président de l’instance Patrice Motsepe avait apporté tout son soutien à Veron Mosengo Omba, le secrétaire général mis en cause par certains employés. 

Alors que la question sur la polémique et les allégations de corruption était posée en conférence de presse, c’est le président de la CAF en personne qui a tenu à y répondre. ‘’Laissez-moi vous dire que j’ai une totale confiance en tant que président de la CAF, quant à l’intégrité et l’éthique du secrétariat dirigé par notre Secrétaire général, quels que soient les allégations et les problèmes qui pourraient être soulevés, parce que nous sommes une organisation qui croit en l’éthique, la transparence ‘’, avait lancé le patron de la CAF qui avait tenu à répondre à une question posée au patron de l’administration assis à ses côtés.

Huit mois après, Patrice Motsepe est revenu à la charge pour mettre fin définitivement à la polémique. Samedi à Rabat, c’est ce fameux rapport du Comité de Conformité qui blanchit le secrétaire général Veron Mosengo-Omba de tout soupçon d’infraction.

Dans un communiqué, publié sur son support média officiel, la Confédération africaine de football, s’est félicité des conclusions du rapport du Comité de Conformité en matière de Gouvernance, portant sur les éventuelles non-conformités ou faiblesse identifiées au sein du secrétariat général de la CAF.

Cette affaire a, d’ailleurs, tenu en haleine durant des mois l’establishment de la CAF, mais également l’opinion et les médias, surtout après les accusations portées à l’encontre du secrétaire général Veron Mosengo-Omba dont la tête a été à moment donné mise à prix.

A plusieurs reprises, le suisso-congolais était annoncé partant, d’autant que des cercles ne cessaient de tout faire pour le pousser vers la porte de sortie. Il a fallu donc attendre la réunion du Comité exécutif (Comex) de la CAF, qui s’est tenue samedi 5 juillet à Rabat, au Maroc en marge de la CAN féminine 2024, pour que le dossier soit définitivement fermé définitivement.

Le Comité de Conformité en matière de Gouvernance, présidé par le juge Petrus Damaseb, vice-président de la Cour suprême de Namibie, a présenté ses conclusions qui révèlent qu’aucune infraction aux règles de gouvernance n’a été constatée au sein du secrétariat général de la CAF.

Toutefois, des recommandations ont été formulées afin de renforcer et d’améliorer les pratiques de gouvernance au sein de l’institution, comme le souligne le communiqué de l’instance du football continental.

Et pour saupoudrer ce ‘’verdict’’ qui renforce Veron Mosengo-Omba dans son rang, la CAF a mis en avant ses efforts en matière financière comme l’augmentation de la dotation de la CAN féminine ou bien sa contribution à plus de 130 clubs africains participant aux compétitions interclubs (Ligue des Champions et Coupe de la Confédération).

Le président de la CAF, Dr Patrice Motsepe, a déclaré à ce propos : ‘’La CAF se réjouit du rapport du Comité de Conformité en matière de Gouvernance, qui confirme l’absence d’infractions, tout en proposant des mesures pour renforcer nos standards. Ces recommandations seront pleinement mises en œuvre. Le président du Comité, le juge Damaseb, collaborera avec la société PricewaterhouseCoopers, reconnue mondialement, afin d’assurer une application rigoureuse des meilleures pratiques internationales en matière de gouvernance.’’

Puis d’enchainer : ‘’Je suis également très satisfait des avancées en cours pour doubler la contribution financière de la CAF à chacun des quelque 130 clubs engagés dans nos compétitions interclubs majeures. L’année dernière, chaque club a reçu pour la première fois 50 000 dollars. Ce montant passera désormais à 100 000 dollars.’’

Dr Patrice Motsepe s’est également félicité des présentations effectuées lors de la réunion du Comité Exécutif par plusieurs agences internationales de marketing, candidates à devenir partenaires de la CAF dans le cadre d’un projet de contribution financière de 1 milliard de dollars sur huit ans, ou sur la durée permise par les réglementations de la concurrence du COMESA.

En somme, le président de la CAF joue la carte de l’embellie financière, car sans ces ressources le développement du football africain est freiné, sa compétitivité est remise en cause et l’investissement au niveau de la formation des jeunes ainsi que dans les infrastructures lui serait fatal.

 

 

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