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CM : Doha la belle, centre du monde

Envoyé spécial NAZIM BESSOL à Doha

Quelques heures à peine après le dernier penalty victorieux de l’Argentine de Messi, face à la France en finale de la Coupe du Monde Qatar-2022, Doha commence à retrouver son calme et sa sérénité habi- tuelle. La ville et son vieux Souk se vident au rythme des nombreux départs des offi- ciels, des supporters et même d’une partie de sa population, qui s’offrent quelques jours de repos en famille après près d’un mois de folie. La 22e édition de la Coupe du Monde est déjà dans l’histoire univer- selle du football et de son patrimoine. Elle restera à jamais, comme l’une des éditions les plus réussies si ce n’est la plus réussie. Le septuple ballon d’Or, Lionel Messi, sacré roi du football planétaire ici dans ce petit émirat, a gravé au fer rouge toutes les réussites de cette Coupe du Monde.

Longtemps encore, on se rappellera encore et encore de la première Coupe du monde et peut-être la seule remportée par ce crack du football. Un sacre éternel, pour l’Argentin accompagné aussi par de nombreuses autres premières, tout aussi inoubliables et indélébiles. Une première Coupe du monde en pays arabe et au Moyen- Orient, synonyme de première participation aussi pour le Qatar à une phase finale de Coupe du Monde. Et les premières se sont succédé jusqu’au bout, avec une régularité et une précision réglée comme du papier à musique. La programmation de quatre matchs par jour dans la même ville, la durée de la compétition, sa période mais aussi la première quali- fication africaine et arabe en 1⁄2 finale de Coupe du monde. La barre a été placée bien haut et elle a fait la fierté du monde arabe et islamique.

Comme un pied de nez, au conservatisme occidental, l’histoire retiendra que c’est à Doha que la Française Stéphanie Frappart a été la première femme à arbitrer une rencontre de Coupe du monde et l’Argentin Lionel Scaloni est devenu le plus jeune technicien à soulever le trophée depuis son compatriote César Luis Menotti. Dimanche soir, si toute l’Amérique du Sud paradait après le sacre du Cheikh Messi récompensé par un Thawb (tenue traditionnelle) des mains de l’Emir, c’est la nouvelle ville de Lusail dans l’agglomération de Doha qui a donné le coup d’envoi des festivités. Elle a honoré les champions du monde qui avant de rejoindre Buenos Aires ont jeté un dernier regard à son Lusail Iconic Stadium où ils ont réalisé le plus grand exploit de leur carrière. Ont-ils pensé à emmener, un peu de cette pelouse qui ne poussera plus dans cette enceinte ? Pour la première fois dans l’histoire de la Coupe du monde, le stade de la finale ne sera pas un lieu de mémoire… Il ne laissera que des souvenirs, des joies et des regrets.
ENVOYÉ SPÉCIAL NAZIM BESSOL À DOHA

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