La sélection algérienne a été confrontée à une grosse difficulté après la publication du calendrier et des stades de la Coupe du monde 2026, qui se tiendra l’été prochain aux États-Unis, au Canada et au Mexique.
Le tirage a placé l’Algérie dans le groupe J, aux côtés de l’Argentine, championne en titre, ainsi que de l’Autriche et de la Jordanie. La sélection débutera son tournoi par un match très attendu contre l’Argentine le 17 juin 2026, avant d’affronter la Jordanie le 23 juin, puis l’Autriche le 28 juin, selon le calendrier officiel de la FIFA.

Mais un défi supplémentaire attend l’équipe algérienne. Il s’agit des très longs déplacements qu’elle devra effectuer à travers l’Amérique du Nord. En effet, l’Algérie devant parcourir 4 840 kilomètres entre les différentes villes hôtes pour disputer ses trois matches du premier tour. Les joueurs devront ainsi passer de San Francisco, sur la côte Pacifique, à Kansas City, au centre des États-Unis. Ces trajets représentent un véritable challenge logistique et physique, nécessitant une attention particulière à la récupération, au sommeil et à la gestion des entraînements pour éviter la fatigue.

En tête de ce classement, le futur qualifié du parcours 1 du barrage européen (Italie, Pays de Galles, Bosnie- Herzégovine et Irlande du Nord) devra parcourir 5 040 kilomètres entre Toronto, Los Angeles et Seattle, confirmant que la dimension géographique du tournoi pourrait être aussi exigeante que les adversaires sur le terrain. Pour l’Algérie, le Mondial-2026 s’annonce donc à la fois prometteur et exigeant, avec un tirage difficile et des déplacements qui testeront la résilience physique et mentale de la sélection. Le défi est lancé, et la route vers le succès historique passera autant par la préparation logistique que par les performances sur la pelouse.