L’Observatoire du football CIES présente les résultats d’une étude portant sur les 100 clubs au monde ayant engagé le plus d’argent en matière de transferts, où le club anglais de Chelsea FC arrive en tête.
L’Observatoire du football CIES a présenté, à travers sa lettre hebdomadaire du mercredi 17 septembre, les 100 clubs au monde ayant engagé le plus d’argent en indemnités de transfert (bonus compris indépendamment de leur payement réel) pour recruter les joueurs de leurs effectifs actuels. Chelsea, le premier champion du Monde de la FIFA 2025, est en tête de liste avec un investissement total de€1’314 millions, dont €134m pour le transfert le plus cher, celui de Moisés Caicedo (10%).
Manchester City (€1’128 millions) et Manchester United (€1’071 m) complètent le podium, suivis par deux autres clubs anglais ayant aussi dépensé plus d’un milliard : Liverpool (1’065 m) etArsenal (1’001 m). Cela confirme encore une fois que la Premier League demeure le championnat le plus cher et le plus attractif au monde.
Parmi les équipes non-anglaises, c’est le Paris St-Germain qui a le plus investi pour réunir son effectif (€873 millions, 7e du classement), alors qu’Al-Hilal est en tête de classement pour les clubs non-européens (€451 m, 19e).
Par rapport à la même date de l’année dernière, les montants investis par les dix clubs les plus dépensiers a augmenté de 15%, passant de 8,44 à 9,67 milliards, et celui du top 100 de 12% (de 26,23 à 29,42 milliards).
Aucun club africain ne figure dans ce classement, ce qui montre que ces derniers sont encore loin des moyens que déploient les autres championnats, comme l’Arabie Saoudite qui, en plus d’Al-Hillal, on retrouve également Al-Ahli SC (31e), Al-Itihad FC (34e), Al-Nassr FC (38e) et Al-Qadsiah FC (64e), mais également deux clubs qataris que sont Al-Sadd SC (91e) et Al-Duhail SC (93e).
Cette évolution est directement liée au record de dépenses sur le marché des transferts enregistré en 2025 où les clubs professionnels investissent massivement dans le recrutement de joueurs. L’article en question présente les dernières avancées en matière de modélisation statistique des facteurs pris en compte par les acteurs du marché pour déterminer les prix de transfert des joueurs professionnels.
Il étend à l’échelle mondiale l’approche économétrique précédemment développée par les auteurs pour évaluer les prix de transfert des joueurs sous contrat avec des clubs des cinq grands championnats européens. La technique statistique utilisée pour construire le modèle est la régression linéaire multiple (RLM), avec les frais payés par les clubs comme variable indépendante.
L’échantillon comprend plus de 8 000 transactions de joueurs transférés contre rémunération par des clubs du monde entier entre juillet 2014 et mars 2024. Cet article montre qu’un modèle statistique, malgré les possibles distorsions, peut expliquer jusqu’à 85 % des différences dans les frais de transfert versés aux joueurs.
MALIK MOHAMED
