
Devinez qui était l’arbitre de la VAR lors du match Algérie – Afrique du Sud ? Eh bien, une vieille connaissance, le gabonais Pierre Ghislain Atcho celui-là même qui a »zigouillé » les Verts de Belmadi lors de la dernière CAN-2023 en Cote d’Ivoire !
On joue l’avant-dernière minute du temps additionnel de cet Algérie – Afrique du Sud, comptant pour la 2e journée du groupe C du Championnat d’Afrique des nations (CHAN) – PAMOJA 2024 lorsque le remplaçant Mehdi Merghem tente un drible sur un défenseur adverse, mais il succombe dans la surface.
Les joueurs accourent vers l’arbitre ivoirien Clément Franklin Kpan pour réclamer un penalty, alors que le banc algérien se précipite de son côté vers le quatrième arbitre, le Togolais Aklesso Gnama.
Et alors que tout le monde s’attendait à ce que l’arbitre de la VAR interpelle l’arbitre directeur, ne serait-ce que pour vérifier lui-même si le pied de Merghem a été touché par celui de son vis-à-vis, l’ivoirien a plutôt brandi le carton jaune au visage du joueur algérien pour simulation avant de siffler, quelques instants plus tard, la fin de la partie.
Cependant, en vérifiant la liste des officiels de ce match, le nom de l’arbitre de la VAR a vite sauté aux yeux puisqu’il s’agit du Gabonais Pierre Ghislain Atcho, qui était assisté du ghanéen Daniel Nii Ayi Laryea. Celui-là même qui a été désigné à deux reprises à la VAR lors des deux premiers matchs de l’équipe nationale sous Djamel Belmadi lors de la dernière CAN-2023 en Côte d’Ivoire, face à l’Angola et le Burkina Faso !
Une double désignation qui a échappé à la vigilance et à la veille de la Fédération algérienne de football qui a dû réagir après coup en saisissant la Confédération africaine de football par courrier daté du 20 janvier 2024 (référence n°061 /SG/FAF/2024) pour porter une réclamation officielle au sujet des fautes arbitrales lors du match Algérie – Burkina Faso.
Dans un communiqué publié sur son site officiel, la FAF avait également exprimé son incompréhension concernant la désignation, par la Commission d’arbitrage de la CAF, du même arbitre de la VAR que lors du premier match, ce qui suscita des questions légitimes sur l’inopportunité d’une telle désignation, d’autant plus que des actions litigieuses durant la rencontre n’ont pas été relevées par les arbitres de la VAR, telles que les fautes commises sur les joueurs algériens à la (10’) et (57’).
La réclamation de la FAF, qui était basée sur des faits vérifiables auxquels les arbitres responsables devaient répondre, n’avait fait l’objet d’aucune suite.
Toutefois, l’histoire ne s’arrêtera pas là, puisque le Gabonais Pierre Ghislain Atcho, qui a supervisé par la suite le match des 8e de finale Sénégal – Côte d’Ivoire, avait été écarté suite aux dénonciations exprimées par les Sénégalais à son sujet, après avoir commis des erreurs leur coûtant la qualification aux quarts de finale.
Pour sa part, l’instance du football africain avait indiqué à l’époque qu’aucune sanction n’avait été prise contre Atcho et que le remplacement des arbitres après certaines étapes est une procédure standard et ne constituait guère une mesure disciplinaire.






























