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ALG : Ces Verts entre doutes et espoirs

RACHID BELARBI

Au chômage technique, à l’infirmerie ou encore coincé à l’étage du-dessous, plusieurs cadres habituels risquent de rater le prochain regroupement de la sélection nationale. Rien n’est, toutefois, acté.

Sa grimace, au moment de son remplacement samedi contre les Spurs de Tottenham, laissait craindre le pire. Fort heureusement, aucune blessure grave n’a été détectée du moment que le club n’a rien communiqué à ce sujet. Mais pour avoir quitté prématurément la pelouse de l’Etihad Stadium lors de la défaite concédée par les Citizens face à Tottenham (0-2), pour le compte de la 2ème journée de Premier League et remplacé dès la 23ème minute par Nathan Aké, le défenseur algérien donnait l’impression d’être concerné par une longue absence alors qu’il venait d’enchaîner une deuxième titularisation de rang sous Pep Guardiola, ce qui n’est, du reste, pas la moindre des performances pour une recrue estivale. Or, même après son duel musclé avec le Ghanéen Mohamed Kudus, l’ancien des Wolves avait tenté de continuer à jouer malgré qu’il avait ressenti une vive douleur à la cheville.

Aït-Nouri, l’interrogation

Pris en charge par les kinésithérapeutes du club, qui ont procédé à des tests sur les ligaments médiaux et latéraux, Rayan Aït-Nouri a finalement dû céder sa place et manquera aux Skyblues pour une durée encore indéterminée, même si certaines sources ont évoqué entre une et trois semaines d’absence. «L’Algérien a tenté de continuer, mais la douleur était trop forte et il a probablement quitté le terrain par précaution. City a maintenant sept jours avant le choc contre Brighton dimanche, ce qui laisse planer un certain espoir quant à la présence d’Ait-Nouri dans l’effectif. Cela dit, s’il doit manquer le match ou être remplaçant, Nathan Ake devrait le remplacer en défense», croit ainsi savoir le crédible site anglais rotowire au moment même où le manager des Citizens avait botté en touche, tout en évoquant la même durée.

Main tendue à Bennacer ?

«Je n’ai pas encore parlé aux médecins. On dirait que c’est la cheville, mais je n’ai pas encore parlé aux médecins. On a sept jours, j’espère que ça va guérir» avait, en effet, tranché Pep Guardiola, qu’un membre du staff médical avait certainement brièvement briefé. Le même doute qui plane sur la possible présence d’Aït-Nouri au prochain stage des Verts concerne tout autant son coéquipier Ismaël Bennacer, dont l’avenir en club est encore assez flou. Pas conservé par le Milan qui l’avait prêté à l’Olympique de Marseille l’hiver dernier sans pour autant que le club du sud de la France ne lève l’option d’achat, l’ancien gunner est actuellement au chômage technique, pour la toute première fois de sa brillante carrière. L’épisode Rabiot avait laissé penser à un repêchage au sein du vestiaire marseillais, mais transformé en feuilleton après le rétropédalage de l’entraîneur Roberto De Zerbi

Ses chances de présence sont minimes

Ce dernier n’a pas caché son intention de récupérer le vice-champion du monde avec les Bleus, ce dossier ne devrait pas bénéficier au milieu de terrain algérien, dont la suite devrait s’écrire plus à l’est, en Arabie saoudite ou au Qatar selon toute vraisemblance. Avec zéro minutes au compteur sous le maillot phocéen cette saison, ses chances de présence en vert paraissent minimes, surtout si sa situation n’avançait pas dans le sens voulu. Ce ne serait, néanmoins, pas une surprise si Vladimir Petkovic le convoquait pour les deux prochaines rencontres de septembre face au Botswana et la Guinée, dans le cadre des éliminatoires de la Coupe du monde -2026, vu que le sélectionneur est un habitué du fait, lui qui avait déjà «tendu la main» à des habituels capés en difficulté.

Le contexte profite à Mandréa

Tout comme personne ne s’étonnerait, ou presque, de voir le gardien de but Anthony Mandréa arriver tout sourire au CTN de Sidi Moussa pour intégrer le groupe et préparer ces deux échéances, en dépit d’évoluer désormais en National, l’équivalent du troisième palier français ! La difficile succession de Raïs M’bolhi, l’absence d’une véritable révélation à ce poste et l’urgence de composer avec les «présents» sans aucune prise de risque avec d’éventuels nouveaux capés rouvrent, ainsi, grandes les portes de l’EN au keeper caenais face auquel elles ne se sont, du reste, jamais refermées. Comme elles ne devraient pas le faire face aux jolis minois de Bennacer et d’Aït-Nouri.

RACHID BELARBI

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