A six mois de l’Assemblée générale élective de la Confédération africaine de football (CAF), le président sortant de l’instance, le Dr Patrice Motsepe, refuse d’évoquer son avenir. C’est à dire, s’il est candidat ou pas à sa propre succession. Présent en conférence de presse après la réunion de son Comité exécutif ce matin à Nairobi (Kenya), il s’est contenté de répéter un discours bien rodé et de botter en touche.
Le patron du football africain s’est contenté de répondre aux questions insistantes sur sa volonté ou pas de briguer un second mandat par des exemples et des généralités jusqu’à dire qu’il ne répondrait plus à cette question. « Nous avons 80 000 employés dans notre groupe, si on ajoute 35 000 dans une autre où nous sommes actionnaire majoritaire, depuis le premier jour mon travail a toujours été d’apporter mon humble contribution au développement du football sur notre continent. En même temps, j’ai autour de moi des leaders de classe mondiale qui peuvent prendre le relais », a indiqué Patrice Motsepe.
Exactement ce qu’il avait affirmé à Alger lors du CHAN-2022 sur le même sujet. « Un leader doit savoir qu’il peut aller dans la rue. Je peux être dans la rue et me faire renverser par un bus, j’espère aller au paradis (rire), mais on dira Patrice Motsepe est mort. Il devrait donc y avoir immédiatement des responsables capable de prendre la succession… Je suis persuadé d’être entouré d’excellents vice-présidents (Augustin Senghor assis à gauche). Au-delà de ma personne, le plus important est de continuer à faire progresser le football africain et à l’élever vers l’excellence » a conclut le président de la CAF.