Ecarté par Vladimir Petkovic, pour le regroupement de cette dernière parenthèse internationale avant la CAN, Youcef Belaïli ne devrait pas donner suite à la proposition à venir de Madjid Bougherra.
De nouveau au cœur de l’actualité footballistique nationale bien malgré lui, l’attaquant oranais a, d’ailleurs, tenu le haut du pavé de la conférence de presse du sélectionneur national de l’EN A’. Or, ce qu’a dit Madjid Bougherra à son propos n’ai aidé en rien à éclaircir la situation de Belaïli en perspective des deux imminentes échéances qui attendent les deux vitrines du football national, la CAN au Maroc et la Coupe Arabe au Qatar. «Nous allons nous réunir avec le coach Petkovic après la date FIFA pour arrêter les listes des joueurs qui iront respectivement à la CAN et à la Coupe arabe. J’attends ce moment avec impatience», a ainsi lancé Bougherra non sans préciser qu’il aimerait évidemment « récupérer » Belaïli et l’emmener à Doha au cas où le patron technique des Verts déciderait de rallier Rabat sans lui.
Il vit mal son déclassement
L’ancien défenseur des Glasgow Rangers a, cependant, précisé qu’il n’avait pas (encore) pris langue avec le principal intéressé, en l’occurrence le joueur, préférant attendre ce qui sortira de sa prochaine réunion avec son alter ego des A. Une attitude et une situation qui ne plaisent, néanmoins, pas vraiment au clan Belaïli comme l’a laissé entendre un proche du cercle intime de l’attaquant d’Ettaradji. «Et qui vous dit qu’il acceptera d’aller jouer la Coupe arabe ?», s’interrogera d’emblée cet ami de longue date, pour lequel «Youcef n’a pas forcement apprécié ce déclassement et ne comprend pas vraiment ce qu’il n’a pas fait ou mal fait pour être écarté de ce voyage en Arabie saoudite.»
«La Coupe arabe, il l’a déjà gagnée !»
«Tout le monde sait l’importance de Belaïli en sélection et tout ce qu’il y a apporté depuis plusieurs années. Or, le fait d’être écarté en ce moment, à quelques semaines de la Coupe d’Afrique n’augure rien de bon pour son avenir en EN. Être au Maroc lui tient particulièrement à cœur et s’il venait à ne pas être retenu pour la CAN, il pourrait directement dire adieu à la Coupe du monde 2026 qui demeure son objectif ultime vu qu’on ne voit pas comment il pourra prendre part à une édition planétaire s’il n’est pas sélectionné pour un tournoi continental !», lâchera, sans ambages, la même source avant de suggérer clairement que «s’il venait à être touché dans son amour-propre, Youcef pourrait même aller jusqu’à annoncer sa retraite internationale».
Sa blessure obscurcit son horizon
«La Coupe arabe, il l’a déjà gagnée et avec les coups d’éclats qu’on sait tous. Ce qui le fait saliver, c’est le Mondial en Amérique», conclut notre interlocuteur qui a souvent été invité à Tunis par l’ancien sociétaire de Brest pour les affiches de prestige, notamment en Champions League de la CAF. Il n’était, toutefois, pas en Tunisie hier où l’international algérien n’a disputé que les 21 premières minutes du derby entre l’EST et le Club Africain (0-0) pour le compte de la 14e journée de Ligue 1. Remplacé par Konaté après une agression qui a fait vaciller son genou, Youcef Belaïli connaîtra la nature exacte de cette blessure après les examens supplémentaires qu’il devrait passer aujourd’hui. D’après les (terribles) images de cette action, l’indisponibilité de Belaïli pourrait le priver, bien malgré lui, des deux compétitions dans lesquelles son nom est engagé, sans garantie aucune.






























