S’il y a vraiment un joueur qui manque à l’appel de cette Coupe arabe des nations de la FIFA – Qatar 2025 ( AFC), c’est bien Youcef Belaïli qui, il y a quatre ans, avait ébloui la compétition, surtout après son fameux but contre le Maroc en quart de finale.
Youcef Belaïli est à Doha, mais pas dans la sélection de Madjid Bougherra, il est à Aspetar pour poursuivre ses soins, après la méchante blessure qu’il a contractée, il y a quelques jours, dans le derby tunisois avec son club, l’Espérance, face au Club Africain. Cette malchance va l’éloigner de la CAN-2025 au Maroc et de la Coupe arabe des nations qui se déroule actuellement au Qatar, bien que son ombre plane toujours et son nom soit dans toutes les bouches. Tous ceux que nous avons croisés à Doha, depuis le début de la compétition, ont évoqué l’absence de Belaïli, que ce soient les représentants de la presse ou les organisateurs qui, à l’unanimité, auraient souhaité voir le virtuose algérien dans ses œuvres.
L’espoir repose sur Boulbina
Évidemment, pas les adversaires pour qui, l’absence de l’enfant d’El-Bahia est une aubaine, car c’est un danger en moins dans l’attaque, même s’ils appréhendent la présence des Amir Sayoud, l’auteur du premier but de la finale de 2021 contre la Tunisie, Yacine Brahimi, qui a permis à l’Algérie de terminer en apothéose, sans oublier l’espoir montant, Adil Boulbina. Pour Belaïli, c’est la course contre-la-montre pour espérer revenir d’ici le printemps prochain afin de non seulement finir la saison avec l’Espérance de Tunis, mais avec un œil sur la prochaine Coupe du monde 2026 où il espère y être, comme ce fut le cas avec son club, l’été dernier, lors du premier Mondial des clubs aux Etats-Unis, où il a écrit une nouvelle page de sa riche et tumultueuse histoire avec le football.
– MOHAMED M.


























