Asian-Cup : Les grands débuts de l’héroïque Palestine
Envoyé spécial à Doha, NAZIM BESSOL

Après trois mois de préparation à l’étranger et notamment en Algérie, la Palestine s’apprête à faire ses grands débuts en AFC-Cup 2023, face à l’Iran, aujourd’hui à l’Education City Stadium, de Doha à 14h30.
Une rencontre comptant pour la première journée de la phase du groupe C, complétée par Les Emirats arabes unis et Hong Kong. Des débuts éminemment politiques pour les Palestiniens dans une conjoncture particulièrement difficile alors que Ghaza est toujours face aux bombes de l’entité sioniste depuis plus de trois mois. Une agression omniprésente alors que le Onze palestinien cherche à franchir pour la première fois de son histoire, la phase de poules et rejoindre les huitièmes de finale, pour sa troisième participation en phase finale de l’AFC Cup, après 2015 (Australie) et 2019 aux EAU. Après Annaba, l’équipe dirigé par le technicien tunisien Makram Daboub, a posé ses valises à Abha, en Arabie Saoudite. Bien que préoccupés et constamment connectés au quotidien de Ghaza, les Pales- tiniens comptent bien faire voler le plafond de verre et enregistrer déjà une première victoire durant cette 12e édition de l’AFC Cup.
« Notre peuple mérite d’être heureux »
« Nous progressons et nous avons trois matches dans ce groupe, chaque match est très important, chaque point est très important et nous cherchons à nous qualifier pour les huitièmes de finale et nous disons toujours que notre peuple mérite d’être heu- reux et nous aimerions jouer pour lui », indique le capitaine Musab Al-Battat, en conférence de presse d’avant- match. Pour sa part, l’Iran arrive dans le costume du favori de cette édition en compagnie du Japon et de l’Arabie Saou- dite. Emmenés par Amir Ghalenoei, les Iraniens visent une quatrième étoile après celles de 1968, 1972 et 1976. L’Iran est l’une des nations les plus constantes en Coupe d’Asie où elle aussi a terminé à 5 reprises sur le podium (3e position) en 1980, 1988, 1996, 2004 et 2019. Seule ombre au tableau de l’Iran, l’édition de 1992 où l’équipe avait été sortie dès le premier tour. Mais, il y a le Qatar qui risque de fausser les pronostics. Il a le potentiel pour y arriver. « Comme vous le savez, le match de demain est très important pour nous. C’est comme une finale pour nous, et nous ferons de notre mieux pour réaliser une bonne performance. Nous irons de l’avant comme notre entraîneur en chef l’a mentionné », souligne l’attaquant iranien Karim Ansarifard.
Envoyé spécial à Doha, NAZIM BESSOL