Depuis quelques jours, la campagne et ses rumeurs, sur les élections du 4 septembre pour la présidence de la FAF, et des membres du Bureau se sont emballées. Après l’annonce faite par Ammar Bahloul et Abdelhakim Serrar de ne pas se présenter, d’autres noms circulent au niveau des réseaux sociaux quant à une éventuelle candidature. Mais la majorité est confrontée à un problème de taille, celui du choix des dix-sept membres qui doivent composer leurs listes pour le Bureau fédéral.
Cette fois-ci, à travers les critères imposés par la Commission électorale, présidée par Ali Malek, il y plusieurs obstacles qui, pour certains, sont devenus infranchissables. Si pour le mandatement, il y a des clubs, sans ambition, qui le délivrent, il reste le diplôme universitaire, le cumul et la participation du personnel féminin. Et sur ces trois points, selon les informations recueillies par BOTOLA, la Commission électorale a déjà déclaré qu’elle se montrera intransigeante tout comme le MJS qui reste vigilant.
Toutefois, il est surprenant de constater qu’un des candidats proclamés, Walid Sadi, le poulain de l’ex-gestionnaire de la FAF, Mohamed Raouraoua, est, depuis hier, membre du conseil d’administration de l’Entente de Sétif. A-t-il voulu protéger ses arrières en cas de rejet de son dossier ? Certes, il bénéficie du mandatement, mais à l’évidence, quand bien même il remplirait les autres critères, il sera dans l’obligation de quitter le CA (l’ex-président de la FAF, Djihad Zefizef, l’avait fait avant lui avec le CS Constantine).
Est-ce le souhait du Pd-g de Sonelgaz, Mourad Adjal (notre photo), nouveau propriétaire du club, ou bien un simple deal ? Affaire à suivre !

AB. LAHOUARI