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ALG : VAR par ci, VAR par là et Oh là là !

LAFOIRDASSE

La Fédération de la République islamique mauritanienne de football (FRIMF) a annoncé la semaine écoulée l’utilisation de la technologie de la VAR (assistance vidéo à l’arbitrage) à partir de la saison 2024-2025. Elle devient la quatrième association affiliée à la Confédération africaine de football (CAF) après l’Egypte, la Tunisie et le Maroc à opter pour cette aide à l’arbitrage. Bien sûr, dès qu’on apprend une telle –bonne –nouvelle pour le football mauritanien qui ne cesse de progresser ces dernières années grâce à la stabilité de sa fédération, la vision stratégique de ses dirigeants et le travail mené en profondeur, c’est le football algérien qui vient à l’esprit.

Du coup, on est tenté de s’interroger : VAR, mon beau VAR, où es-tu ? Initié l’année dernière, début 2023, par l’ancien Bureau fédéral présidé par Djahid Zefizef sous la conduite de l’ex-vice-président de la Com- mission fédérale d’arbitrage (CFA), Djamel Haïmoudi, et du directeur technique national de l’arbitrage (DTNA), Abdelhak Etchiali, le projet de la VAR a connu plusieurs péripéties. Torpillé de toutes parts à l’époque par les soutiens de l’actuel président de la Fédé- ration algérienne de football, Walid Sadi, ce même projet est remis sur la table par ce dernier, mais sans l’équipe qui l’a initié et avancé dans les procédures.

La maison de Dely Brahim a alors gavé l’opinion sportive de déclarations à hue et à dia du gestionnaire de la FAF et de son vice-président Mohamed -Amine Mesloug, chargé de la gestion de la Ligue de football professionnel (LFP). Ils lui ont vendu la mise en place de la VAR dès la nouvelle saison 2024- 2025 (c’est-à-dire à partir de la 1re journée prévue le 21 septembre 2024). Or, à un peu plus d’un mois de cette échéance, la fédération s’est murée dans un silence intri- gant sur le sujet, mis à part le fait d’envoyer des équipes d’arbitres (une trentaine envi- ron) en formation en Egypte.

Mais, les observateurs tout comme les dirigeants de clubs s’interrogent sur les raisons qui font que cette formation ne se déroule pas en Algérie ? Est-ce que notre pays n’est pas apte et capable d’accueillir un tel cursus ? D’autant plus que les arbitres de la VAR de la Fédération mauritanienne ont bénéficié d’une «instruction-maison» et dans les conditions réelles de leur environ- nement sportif. De plus, selon certaines indiscrétions ,la Fédération algérienne aurait décidé de ne pas homologuer les stades ne pouvant pas accueillir cette technologie et que le recours à laVAR ne se fera pas en début de saison.

Autre hic ! Une fois ce système rendu opérationnel, il ne concernera que les rencontres télévisées. Ce qui constitue une grave entorse à l’équité sportive et à la crédibilité du championnat que Walid Sadi avait promis de commercialiser. Bref, une fois passé l’effet d’annonce et la propagande des coali- sés essoufflée, la réalité du terrain fera son travail. Les acteurs eux-mêmes (les clubs) vont certainement refuser cette énième discrimination entre équipe d’un même championnat. C’est dire les inquiétudes qui entourent ce projet.
– LAFORADSSE

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