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ALG : Un vrai branquignol menace de briser l’omerta

AB. LAHOUARI

Une omerta médiatique en dit long sur la mainmise du groupuscule composé de branquignols de la
presse privée, d’influenceurs à la petite semaine et de consultants primaires qui versent dans la désinformation la plus abjecte. Complices et soumis, leur objectif est de maintenir une situation chaotique au sein du football national. Mais cette fois-ci, l’un d’eux a menacé de briser le silence en adressant à celui ou à ceux qui le gèrent un message plein de sous-entendus, qui passionne les réseaux sociaux.

Cet influenceur de très mauvaise réputation profite de son installation en France pour diffuser sur vidéos, des informations toxiques sur le football national. Il collectionne les plaintes et les condamnations auprès des tribunaux, que cela soit à l’étranger ou en Algérie. En revanche, on le voit souvent coller aux basques de l’équipe nationale, logeant souvent dans le même hôtel – sauf durant l’ère Belmadi – pour «activer» ses vidéos au gré des commandes. Cerné par des cadres de la Fédération en Côte d’Ivoire, l’inspection de son téléphone les a laissés bouché bée !

Bien sûr, le grand parrain, le « Capo di tutti capi » du groupuscule n’est jamais loin pour le sortir des situations les plus cocasses. En effet, il ne bénéficie pas d’un statut de freelance, mais il possédait une carte de presse internationale qui lui permet d’être accrédité alors qu’il ne remplit aucun critère. Et cela au nom de la corporation des journalistes algériens. Bloqué dans un aéroport africain, pour absence de visa, malgré son double passeport, un entraîneur algéro-belge, en poste dans le pays, est intervenu sur une demande expresse du grand parrain.

On a vu dernièrement ce vrai branquignol, lors de l’assemblée générale de la Confédération africaine de football (CAF), en Egypte, avoir le privilège d’interviewer le ministre des Sports et président de la Fédération algérienne de Football, Walid Sadi. Bref, avec ce message, le coup est parti et l’opinion sportive attend ces «révélations» qui ne peuvent être qu’une cartouche mouillée.

AB. LAHOUARI

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