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ALG : Un sorcier s’est emparé du sort d’un match

BO avec Africa news

Le folklore à sa part dans le jeu à onze. Ceux qui s’ingénient à «tuer notre football » à longueur de colonne, dont naturellement « Madame Soleil », sont servis royalement. La diseuse de bonne aventure, qui bizarrement ne fait plus référence à Gorge profonde ou « source proche », n’a pas commenté cette histoire vécue dernièrement au Burkina Faso. Et qui ne rappelle en rien la séquence vidéo du match de D3 : Benououlbane – Zighoud Youcef, où un spectateur a égalisé à la toute dernière minute pour l’équipe locale à la suite d’un cafouillage dans les six mètres adverses. Et pourtant ce n’est pas la première fois. L’affaire suit son cours.

Pour la 26e journée de la Fasofoot (D1 burkinabaise), entre l’AS Sonabel et ASECK Koudougou (2-0), au Stade municipal Issoufou Joseph Conombo de Ouagadougou, un marabout s’est emparé du sort de la ren- contre, alors qu’elle semble sans enjeu. Par superstition, le match s’est joué à dix contre dix, comme le narre Sport News Africa, l’homme aurait, en effet, indiqué aux deux équipes qu’en alignant onze joueurs, l’une d’elles perdra. L’accord fut scellé et après le coup d’envoi, un joueur de l’AS Sonabel
et un autre de l’ASECK ont abandonné leurs coéquipiers. Ils ont assisté à la rencontre sur le banc des remplaçants.

Les raisons d’un tel surprenant scénario, à trois journées de la fin du championnat, ne sont pas connus. Les entraîneurs sont complices puisqu’ils n’ont pas fait appel aux remplaçants qui sont portés sur la feuille de match et ont pratiquement chômé. Ils savaient qu’un cas pareil n’est pas compris dans le règlement, à moins de l’introduire dans la catégorie des matches truqués. Pris comme tel, ce sera certainement un casse- tête pour la fédération en cas de réserves par évocation des autres clubs. Mais, les deux formations semblent être à l’abri. L’AS Sonabel étant classée treizième au classement (sur seize équipes) et l’ASECK Koudougou dixième. Loin des relégables.

Devant une telle situation, ne vaut-il pas mieux enrire, même si on a connu des plus drôles ? Saha ftourkoum et Aïdkoum moubarek.

BO AVEC AFRICA-NEWS

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