Un arbitre désigné pour deux matchs en 48 heures, l’un à Tunis (Tunisie) et l’autre à … Mostaganem (Algérie). Elle est vra ment bizarre cette désignation et qui interpelle sur la gestion des arbitres de la nouvelle Commission fédérale d’arbitrage (CFA) de la FAF. Elle est dirigée par Mahdi Abid, qui exerce la fonction de vice-président de cette structure, en attendant la mise en conformité des statuts de la FAF avec ceux de la FIFA pour qu’il puisse occuper le fauteuil de président. On ne sait pas encore si ce poste est rémunéré comme salaire ou s’il est appelé à être classé dans la case des indemnités. Bref, passons !
L’arbitre international, Nabil Boukhalfa, a été désigné, mercredi, par la CFA (suite à une demande introduite par la Fédération tunisienne de football), pour diriger un match amical au stade Radès, le lendemain jeudi. Puis, en rentrant au pays, vendredi, il est de nouveau désigné pour diriger, à Mostaganem, l’affiche de la journée opposant le WAM au RCK (0-0). Une telle décision n’est pas sans risque. A-t-on pensé à la santé de l’arbitre qui fait deux match en 48 heures, distants de près de 1200 kilomètres ? Et puis, ne faut- il pas s’interroger sur les raisons qui font que ce même arbitre ne se soit pas reposé un seul week-end depuis l’arrivée de cette nouvelle CFA ?
Des questions et bien d’autres qui restent sans réponses pour le moment, mais qui dérangent le corps arbitral. Il y a des arbitres internationaux qui sont rarement utilisés. Aussi, aurait-il été préférable de désigner un autrearbitre pour WA Mostaganem – /RC Kouba, et laisser reposer Boukhalfa qui venait juste de rentrer après un voyage harassant. Abid Charef doit revoir sa copie et éviter de telles désignations qui s’appa- rentent à du copinage. Déjà des voix s’élèvent pour dénoncer une poli- tique de deux poids et deux mesures, surtout que la composante de la CFA est toujours gardée secrète pour le grand public.
YANIS. B