. ALG :«Tes pourfendeurs sont mes amis», le message subliminal | Foot Afrique
AlgérieFootball algérienLes infos

ALG :«Tes pourfendeurs sont mes amis», le message subliminal

LAFORDASSE

Qui ne connaît pas cet ancien proverbe, d’origine anglaise, qui dit que « l’ennemi de mon ennemi est mon ami », puis décliné en « l’ami de mon ami est mon ami, l’ennemi de mon ami est mon enne- mi » et enfin « l’ennemi de mon ami est mon ennemi… Bref, mais qu’en est-il de : tes ‘’ennemis’’ sont mes ‘’amis’’ ? Cela signifie tout simplement que tu n’es pas mon ami, que tu ne le seras jamais et qu’au pire tu es mon ‘’ennemi’’ intime. Celui avec lequel j’entretiens une relation forcée, mais avec qui je ne pourrai jamais aller passer des vacances. Et encore moins une CAN !

C’est, en tous les cas, le message subliminal du président de la Fédération algérienne de football, Walid Sadi, lors de la cérémonie du tirage au sort de la Coupe d’Algérie. Il a installé à ses côtés, tout en le désignant maître de cérémonie, l’un de ceux qui n’ont jamais porté dans leur cœur … le vainqueur de la CAN-2019 en Égypte, Djamel Belmadi. Ce qui a fait dire à un observateur hilare : « Pourquoi accorder autant d’importance. Impopulaire, il est. Il est de ceux que l’on achète pour une poignée de fèves. Même ses anciens prestigieux coéquipiers de sa génération lui tournent le dos ». Une lapalissade puisque de notoriété publique.

Toutefois, il est permis de s’interroger sur ce choix, parce que le message est on ne peut plus clair. Le lendemain, un site basé au Khalidj, connu pour être un espace de dénégation de l’aboyeur de Doha, a pris le relais. Il a annoncé, comme à ses habitudes, que le président de la FAF devait « dégommer » Djamel
Belmadi, si ce dernier n’atteint pas la finale de la prochaine CAN. Un avis déjà relayé par l’invité de marque de la céré- monie de la Coupe d’Algérie, quelques jours auparavant, corroborant ainsi la thèse de la complotite primaire contre le sélectionneur national et par ricochet contre les Verts.

Est-ce normal, à la veille d’un événement aussi prestigieux que la Coupe d’Afrique des Nations, qui avait fait la fierté de tout un peuple un 19 juillet 2019 ? Il y a de quoi admettre que les contours de la feuille de route du locataire de Dely Brahim est aujourd’hui salie. Ce ne sont pas les déclarations mielleuses ici et là, et ce tapage médiatique fait par les sous-traitants dans des Médiamensonges, qui vont duper ceux qui connaissent les arcanes de notre football. Le « deal » ou le bénéfice du doute entre un président, sous pression et sous influence, et un coach national qui est loin d’être dupe de ce qui se trame dans son dos, est bel et bien consommé.

Il ne reste plus que l’épreuve du terrain et la tournure que prendront les événements lors des prochains jours en terre ivoirienne. Djamel Belmadi en est conscient, et il sait à quoi s’en tenir en cas d’échec ou mauvais résultat, lui qui a mis tous les atouts de son côté pour réussir cette CAN. Toutefois, en football, rien n’est gagné d’avance. On peut jouer comme jamais et perdre. On a mis du temps entre le sacre de 1990 et celui de 2019. Aujourd’hui, les cartes sont déployées et les forces d’intérêts le sont également. Balle au centre, le compte à rebours a commencé.
– LAFORDASSE

Bouton retour en haut de la page

Adblock détecté

S'il vous plaît envisager de nous soutenir en désactivant votre bloqueur de publicité