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ALG : Stades d’Algérie, la preuve par 8

LAFORDASSE

Après le complexe Miloud- Hadefi d’Oran, le stade Nelson- Mandela de Baraki et celui d’Ali- La-Pointe de Douéra ( banlieue d’Alger), voici le tour de l’en- ceinte Hocine -Aït- Ahmed de Tizi-Ouzou d’être inaugurée par le président de la République Abdelmadjid Tebboune. C’est une première en Algérie depuis l’indépen- dance en 1962 qu’un chef d’Etat puisse inaugurer quatre nouveaux stades en l’espace d’un mandat présidentiel. Ce qui donne au pays une infrastructure sportive la plus moderne du continent africain et lui ouvre les portes pour accueillir toutes les organisations de la planète football.

Des ouvrages d’art qui viennent s’ajouter à ceux réhabilités du 19- Mai -1956 d’An- naba, du Chahid Hamlaoui de Constantine et bientôt de Mustapha -Tchaker de Blida, en attendant les projets lancés de trois autres stades : Ouargla, Béchar et Sétif. Sans oublier le mythique stade du 5 -Juil- let- 1962, le Temple toujours disponible pour vibrer comme il l’a fait cette saison au rythme des derbies et surtout des sorties du Mouloudia d’Alger et son public en or qui a créé à chaque fois une sacrée ambiance à coups de chants et de tifos.

Aujourd’hui, avec au moins huit stades, l’Algérie est prête plus que jamais à organiser niser un événement aussi important que la Coupe d’Afrique des Nations (CAN), car en plus de l’infrastructure sportive, le pays dispose désormais de sérieux atouts en matière d’hôtellerie, de routes, de moyens de transports, de services, et de toutes les commodités et facilitations à accueillir du monde, comme ce fut le cas admira- blement lors des Jeux méditerranéens de 2022, des Jeux panarabes de 2023, mais aussi du CHAN -2022 et de la CAN- U17 en 2023 également.

Avec un tel potentiel, le sport algérien et le football en particulier sont prêts à faire le saut qualitatif qui s’impose. Et clouer le bec à certains hurluberlus qui n’en ratent pas une pour débiter des inepties, dans le genre « l’Algérie n’a pas besoin d’organiser des événements majeurs ». Mais pour cela, il est recommandé de faire appel à des compétences nationales ( pas des commerçants qui gravitent autour du monde du football et des plateaux TV), pour gérer ces lieux et former, par exemple, des spécialistes des pelouses. Les instituts ne manquent pas.

Ainsi, il sera évité de commettre l’erreur d’avoir investi des milliards et des mil- liards pour construire des stades et en faire ensuite, un champ de pommes de terre.
– LAFORDASSE

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