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ALG : Sadi or no Sadi à la CAF, la décision sera prise à Alger

A SOLBE

On fait comme si … Certains médias se demandent si Walid Sadi sera candidat pour un siège au sein du Bureau exécutif de la Confédération africaine de football. Et pour étayer leur curiosité, on fait intervenir des « proches » et « certaines sources de son entourage », à qui ont fait dire que « (l’intéressé) préfère attendre et évaluer ses chances lors du prochain congrès de l’Union nord-africaine de football (UNAF), dont il est vice-président (présidence tournante), prévu dans une dizaine de jours. Cette réunion pourrait lui offrir une meilleure perspective de ses opportunités dans la bataille électorale à venir de la CAF ». (notre photo : Walid Sadi à gauche en compagnie de son mentor, l’ex-gestionnaire de la FAF durant une vingtaine d’année))

Tout est là. Mais sans vouloir incriminer les auteurs d’une telle suggestion, la décision d’avoir un candidat se fera à Alger et pas ailleurs. Aussi y a-t-il lieu de penser qu’il ne s’agit ni plus ni moins que d’un ballon-sonde en direction des décideurs et de l’opinion sportive, ce qui ne manquera pas de susciter un débat. Cependant, comme on est à cinq mois des élections du Comité exécutif de la CAF (10 mars 2025), qui se tiendra au Caire et dont la date limite pour le dépôt des dossiers de candidature aux différents postes a été fixée au 12 novembre prochain, il y a un loup.

Imaginons de faire comme si …. Il y a des écueils à éviter. Imaginons que Walid Sadi ne soit pas à la tête la FAF en mars prochain, bloqué par la mise en conformité des statuts de la FAF, qui doit avoir lieu dans les plus brefs délais, avant les élections des Ligues. Imaginons qu’il soit battu lors des élections à la présidence, si démocratique- ment, on évite la candidature unique. Imaginons bien d’autres scénarios, par exemple qu’il soit impopulaire.

Mais si l’on sort de l’imaginaire, la réalité est tout autre.Walid Sadi devra obtenir l’autorisation du ministère de la Jeunesse et des Sports et du Comité olympique comme l’exige la loi. Il devra également évaluer ses chances non pas à Tunis (UNAF), mais à Addis-Abeba dès ce mardi en marge de la 46e assemblée générale ordinaire de la CAF. Un congrès où la limite d’âge devrait sauter tout comme le découpage zonal des élections
au Comité exécutif. En effet, Walid Sadi ne sera pas confronté aux seuls représentants de la zone Nord, mais à l’ensemble des candidats ! Ainsi, tous les faux calculs disparaîtront.
– A SOLIBE

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