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ALG : Retour de manivelle pour les tartuffes !

LAFORDASSE

Depuis des années, la Fédération algérienne de football (FAF) a fait l’objet d’un matraquage médiatique et d’attaques mensongères de la part de sous-traitants, mais aussi de youtubeurs à la petite semaine. Ni les présidents, ni le sélectionneur national, Djamel Belmadi, n’ont été épargnés. Dans un premier temps, ces coalisés se sont ligués contre l’ex-président, Kheïreddine Zetchi, l’accusant de tous les maux et le faisant passer pour le pire des dirigeants, alors que le jeune manager avait contribué pleinement à la consécration algérienne lors de la CAN -2019 en Égypte, et avait jeté les fondements des deux titres suivants, Coupe arabe -2021 et le sacre des U17.

L’un des sujets ayant fait l’objet de graves accusations et d’acerbes dénigrements, c’est celui du sélectionneur Lucas Alcaraz (notre photo), recruté dans la précipitation par Kheïreddine Zetchi en mai 2018 pour parer au début de la campagne de qualification de la CAN-2019 et pour poursuivre une campagne de qualification du Mondial-2018, compromise par une entame ratée (nul face au Cameroun 1 à 1 à Blida, et défaite contre le Nigeria 1 à 3, à Uyo). Débarqué après six mois seulement à la tête des Verts et en l’ absence d’un accord à l’amiable, Alcaraz a porté l’affaire auprès de la FIFA en raison d’une résiliation de contrat de façon unilatérale.

Dans un premier temps, le technicien espagnol a eu gain de cause avant que les deux parties (l’avocat de la FAF et celui d’Alcaraz) ne trouvent un terrain d’entente pour régler finalement le contentieux à l’amiable. Pour la petite histoire, une partie du dû d’Alcaraz a été payée par la Fédération, et l’autre a été supportée par le président Zetchi en personne, en plus des 20 000$ de frais personnels envoyés par la CAF qu’il avait cédés à la Fédération. L’affaire avait été montée en épingle pour en faire une polémique à l’époque, alors qu’il s’agissait d’une simple séparation entre un employé et un employeur, comme il en arrive tous les jours partout dans la planète football.

Les coalisés qui se disaient intouchables ont continué à l’exhiber à chaque fois qu’ils avaient l’occasion de régler ses comptes. Le jeune et inexpérimenté Walid Sadi, pris dans ce tourbillon, avait sollicité dès son arrivée à Dely Ibrahim les services de l’Inspection générale des finances (IGF) pour passer au peigne fin les comptes de la Fédération avec la ferme intention de mettre la main sur de supposées « malversations ou dilapidations », notamment ce fameux dossier Alcaraz. Nada ! comme disent les Espagnols. Curieusement, le même épisode avec un vieux logiciel périmé semble se reproduire avec l’affaire de la résiliation du contrat de Djamel Belmadi.

Le sélectionneur bien qu’il ne se soit toujours pas exprimé sur ce sujet depuis son départ d’Alger, au lendemain du retour de Côte d’Ivoire, des informations révélées par certains de ses proches laissent croire que le désormais ex-coach des Verts ne se laissera pas faire et attend le moment propice pour réagir sur au moins deux fronts : droit et communication. Et voilà que ces mêmes coalisés qui, hier encore, mettaient tout sur le dos de la Fédération et son président dans l’affaire Alcaraz, cette fois-ci, ils incombent tout au sélectionneur Belmadi.

Mais ces tartufferies ont vite été débusquées par l’opinion footballistique et les amoureux des Verts, qui sont montés au créneau à travers plusieurs youtubeurs et autres influenceurs qui ont pignon sur réseaux pour les descendre en flammes et montrer au grand jour leurs magouilles. Un véritable retour de manivelle qui met à nu les sous-traitants et leurs sombres desseins motivés par le seul intérêt : retrouver leurs privilèges d’antan, dans une Algérie qui va de l’avant.

LAFORADASSE

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