La désignation de l’arbitre botswanais, Joshua Bondo, pour diriger la rencontre Cameroun – Algérie, le 25 mars prochain, à Douala (barrages mondial 2022, aller), n’en finit pas. Suite à la révélation en exclusivité par (le quotidien Botola et Botola.dz), dimanche dernier, du courrier de la Confédération africaine de football (CAF), dans lequel elle rejette la demande de la Fédération algérienne de football (FAF), qui souhaitait récuser le referee après coup, nous avons appris que l’ancien manager général de l’équipe nationale, Amine Labdi, avait demandé au Secrétaire général de la FAF, Mounir Debbichi, de saisir la CAF, à propos de Joshua Bondo et de son comportement lors de la CAN 2021, au Cameroun. Il avait d’ailleurs pris la parole, face caméra, pour dénoncer le comportement de l’arbitre botswanais.
Une sortie médiatique qui est, selon plusieurs observateurs, à l’origine de la brouille avec le gestionnaire de la Fédération, Charaf-Eddine Amara. Ce dernier n’avait, d’ailleurs, pas hésité à apporter un démenti aux propos du manager général de l’équipe de l’époque, toujours face camera (les vidéos sont toujours disponibles sur les différents supports numériques). Mieux, selon nos informations, le SG de la FAF a été instruit par le Charaf-Eddine Amara — qui ne souhaite pas de vague avec la CAF et la FIFA qu’il espère rejoindre un jour — afin de ne pas donner suite à la demande d’Amine Labdi et donc du sélectionneur national, Djamel Belmadi. Une absence de réaction et d’éléments matériels que la CAF n’a pas omis de soulever dans son courrier, dans lequel l’instance de Motsepe évoque « des allégations » et prend fait et cause pour son arbitre.
-YANISB
