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ALG: On n’aligne pas une Formule 1 pour un Paris-Dakar

NAZIM BESSOL

Le coup d’envoi de la campagne des éliminatoires de la Coupe du monde- 2026 des Verts de Djamel Belmadi face à la Somalie (3-1), jeudi dernier a fait resurgir une nouvelle fois l’éternel problème des pelouses, dans nos stades. Fermé depuis le mois de juin dernier, le stade Nelson -Mandela inauguré en grande pompe par le chef de l’État Abdelmadjid Tebboune à la veille du coup d’envoi du CHAN-2022, organisé du 13 janvier au 4 février dernier, le stade flambant neuf n’a malheureusement pas trouvé de compétences à la hauteur de son standing.
Si les deux compétitions (CHAN-2022, CAN U17) organisées en 2023 par l’Algérie se sont déroulées dans d’excellentes conditions et que les pelouses (stade principal et l’annexe) du stade Nelson -Mandela ont résisté aux multiples sollicitations induites par ces compétitions (plus de 20 matchs en 20 jours), la suite a été une suc- cession d’approximations et d’improvisations.

L’opérateur privé en charge de la pelouse durant ces deux compétitions a dû pour des raisons administratives plier bagage et aller finaliser les pelouses du stade de Douéra et de Tizi-Ouzou, laissant le stade de l’équipe nationale aux mains d’apprentis sorciers. Faute d’expertise et de savoir-faire, la pelouse du Stade Nelson Mandela s’est transformée en véritable champs de patates, les images de nos joueurs entrain de nettoyer leurs chaussures et d’enlever la boue accumulée sous les crampons sont vite devenue virales. Elles sont venues porter un cinglant démenti à tous ceux qui jusqu’au coup d’envoi de la rencontre ont marteler contre vent et marré que la pelouse du stade Nelson Mandela était dans un parfait état. A commencer par le responsable de l’Office du Complexe Olympique, qui n’a pas hésité à demander ni plus ni moins que l’ouverture d’une enquête après que la chaine Ennahar ait diffusé les premières images de la pelouse très largement dégradée la veille de la rencontre.

Ce responsable s’est même permis de prendre à témoin l’opinion publique, tout en axant son intervention sur la compétence locale, un sacré coup asséné à cette dernière aux vues des images de la rencontre et de l’état de la pelouse. Un camouflet et une atteinte à l’image du pays qui a mis les moyens nécessaires pour la réalisation d’infrastructures de classe mondiales, mais dont la gestion est faite par des aventuriers. Sans oublier l’handicap que constitue cette pelouse sur le rendu de l’équipe nationale à domicile. On n’aligne pas une Formule 1 sur la ligne de départ d’un Rallye Dakar !

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