En mars 2022 la FAF, sous la présidence de Djahid Zefizef à la recherche d’un Directeur technique national, a enregistré 28 demandes dont celles du Docteur Mustapha Biskri, Ighil Meziane et … Madame Fatma-Zohra Douha. Une commission a même été chargée de l’examen des candidatures, mais l’instance fédérale, sans aucune explication a annulé toute la procédure et a préféré choisir elle- même celui qui sera chargé de diriger cette structure. Ce fut Mustapha Biskri dont les compétences n’étaient plus à démontrer, alliant le football comme joueur et diplôme comme universitaire.

Puis, un Collège technique national a été installé avec l‘arrivée d’un nouveau Bureau fédéral, le docteur Mustapha Biskri a été remplacé par Ameur Mansoul qui a son tour a été remplacé la semaine dernière à la suite des échecs des différentes sélections nationales masculines des U17 et U20 aux éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations. Un communiqué de la FAF indique que « Le Bureau fédéral a désigné Ali Moucer comme nouveau directeur technique national. Il prendra ses fonctions à compter du 1er février 2025 ».

On croit savoir que le parcours de Ali Moucer montre qu’il possède un diplôme (DES en sport ) et qu’il a occupé depuis 2001, de nombreux postes à la Fédération française de football, le dernier étant celui de Directeur régional de la Ligue de l’ïle de France dont le président n’est autre que le frère de Sandjak, l’ex-sélectionneur de l’équipe nationale algérienne et de la JS. Kabylie. Ce diplôme de niveau 2 est le plus haut avec le BEPF (UEFA pro) et le BEFF, mais à l’inverse des deux distinctions, il n’autoriserait pas d’entraîner des équipes professionnelles.

Cela dit, on ne peut que constater l’immense chantier structurel qui attend Ali Moucer. Il est important pour une meilleure radioscopie du football national qu’il puisse bénéficier des conseils des techniciens de renoms dont l’expérience et la compétence n’ont jamais été mises en doute. Et il faut
le dire, ils sont nombreux. Les profils d’un Mustapha Biskri, d’un Hocine Boumaref (de retour de Doha) d’un Ighil Meziane, d’un Rabah Saadane ou encore d’un Mourad Ouardi qui ne sont que trop demandés à l’étranger sont à exploiter. Bon vent à Ali Moucer.