
Au secours, Madame Soleil a perdu, encore une fois, la boule à la suite de la plainte déposée par la FAF contre elle et contre El Watania TV. Elle considère qu’il y a TRANS- GRESSION (un mot qu’elle a découvert) et qu’il s’agit là d’une prérogative absolue du président de l’instance fédé- rale. Et comme elle en a été dépourvue, elle pouvait donc se permettre de désinformer l’opinion sportive. Que nenni ! Madame Soleil, en experte du braconnage du droit, étaye son argumentation en s’appuyant sur l’article 16 du décret exécutif N° 14-330 du 27 novembre 2014, qui précise que «le président représente la Fédération devant la justice et dans tous les actes de la vie civile, ainsi qu’auprès des organismes sportifs nationaux et internationaux».
C’est devenu une habitude. Madame Soleil, dans son désarroi de perte des privilèges durant les vingt ans (2000-2017) de l’héritage catastrophique, laissé au football national par le fuyard de Franceville, augmente de jours en jours sa dose de rancœur et de rancune. Ainsi, s’interroge-t-elle sur l’origine de la plainte pour diffamation – alors que ce n’est pas la première fois -, en l’absence d’un président de la FAF. Elle suscite en subliminal la fermeture de la maison de Dely Brahim et la remise des clés soit à la FIFA, soit à la CAF, soit au planqué, malade de surcroit, employé à 77 ans, de l’UAFA en Arabie Saoudite. Dans un tel contexte, il y a lieu (peut-être) de trouver la réponse dans «noir, c’est noir», repris en chœur dans les réseaux sociaux pour manifester parfois leurs agacements, parfois leurs moqueries, parfois leur indifférence.
Un grand homme d’Etat nous a laissé un précieux héritage en déclarant en substance : « Les institutions sont faites pour survivre aux hommes ». Bien sûr, tout est relatif. Mais la FAF est une institution. Elle a connu des hauts et des bas. Mais jamais au grand jamais, elle n’a été autant malmenée, notamment ces cinq dernières années, par des aigris et le résidu des issabistes. On ne le répétera jamais assez, la situation que traverse le football algérien exige des décisions exceptionnelles. Point barre ! Madame Soleil est poursuivie par la justice qui lui rappellera sans doute combien est la noblesse de la profession. Elle appelle au respect des citoyens et chasse ceux qui, en son sein, font de la désinformation un fonds de commerce par la menace et la peur.
– AB. LAHOUARI