L’affaire fait grand bruit chez les internautes. l’ancien président du Comité d’organisation local du CHAN-2022, Rachid Oukali, a été convoqué, mardi, au siège de la Fédération algérienne de Football, par les inspecteurs de l’Inspection générale des finances. Ces derniers ont procédé à un audit généralisé des comptes et de la gestion de la Fédération algérienne de football (FAF). Une opération qui n’a rien révélé d’anormal contrairement au volet de l’organisation du CHAN- 2022, dont la gestion avait été confiée au duo Rachid Oukali et Yacine Benhamza. Selon nos informations, le gestionnaire de la Ligue de wilaya d’Alger multiplie les contacts avec les prestataires, dont beaucoup attendent toujours d’être régularisés, près d’une année après le tournoi rem- porté par le Sénégal face aux hommes de Madjid Bougherra.

Et pour cause, les inspecteurs du département des finances ont rappelé à Rachid Oukali certains principes de base de la gestion, particulièrement lorsqu’il s’agit de l’argent public. Tout comme ils l’ont sommé de présenter un bilan que l’intéressé semble dans l’incapacité à boucler. Ce qui l’a obligé à faire appel aux services de l’ancien secrétaire général de la FAF, Mounir Debbichi. L’attribution de certains marchés se trouve aussi sous la loupe des limiers des finances. Rachid Oukali et son compère, Yacine Benhamza, ont hérité de l’organisation, respectivement, du CHAN-2022 et de la CAN- U17, en étant tour à tour pré- sident et vice-président l’un de l’autre (Yacine Benhamza a été écarté et remplacé par Djamel Merbout). Depuis la FAF est blacklistée dans les établissements du Sheraton qui attendent toujours d’être payés tout comme la centaine de journalistes mobilisés pour l’événement sans contrats ni assurance, et donc sans rémunération.
YANIS B