Arrivés hier matin à Gaborone, d’où ils rejoindront Francistown, les Verts sont à pied d’œuvre au Botswana où ils tenteront de négocier positivement une partie de leur avenir en éliminatoires de la Coupe du monde 2026.

Pour les besoins de cette très importante rencontre face aux Zèbres, que le sélectionneur national a qualifiée de «pas décisive», les joueurs de Vladimir Petkovic ont quitté Alger dans la nuitée du lundi, pour débarquer hier peu après 10h à l’aéroport international Sir Seretse Khama où ils sont apparus les traits tirés sur les photos et vidéos mise en ligne en temps réel par la fédération botswanaise de football (BFA).

Et même si les prix des tickets d’entrée varient entre 20 et 50 Pulas, la monnaie locale, soit de 200 à 500 dinars, cette confrontation vaut beaucoup plus que les trois points que l’EN vise pour ce qui sera son 1er rendez-vous de l’année 2025. Avant de s’envoler pour le Botswana, la sélection nationale avait entamé sa préparation pour ces actes 5 et 6 des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026 dans son QG du Centre Technique National de Sidi-Moussa.

Arrivée à 10h et traits tirés

Les coéquipiers du capitaine Riyad Mahrez ont effectué leur première séance d’entraînement lundi soir. Cette séance, relativement légère comme l’a suggéré le média channel de la FAF, a été consacrée au travail technico-tactique sous la supervision du sélectionneur national, Vladimir Petkovic. Les joueurs ayant joué la veille avec leurs clubs ont, ainsi, suivi un programme spécifique encadré par le préparateur physique Paolo Rongoni afin d’adapter leur récupération. Surtout que ladite sortie sur l’herbe du stade Obert Itani Chilume de Francistown se fera en diurne, en plein Ramadan, sous une température oscillant entre 30° et 32° avec un ressenti de 36° comme l’indiquent les différents sites de prévisions météorologiques consultés. Des conditions extrêmes que le Mister a, néanmoins, tenté de relativiser .

Le coach transmet sa confiance

«Jouer à 15h n’est pas habituel car la température n’est pas semblable à celle d’ici, mais c’est pour l’adversaire aussi. On travaillera la veille à l’entraînement à la même heure pour évacuer les difficultés autour du match et nous concentrer sur nous-mêmes», avait laissé entendre le driver national lors de sa conférence de presse d’avanthier, préférant axer le débat sur le jeu. «A Francistown, on jouera contre une équipe compacte qui se prépare depuis plusieurs jours et pour laquelle nous avons beaucoup de respect. Mais pour eux aussi ce sera difficile et très important. Il faudra essayer de gagner car en gagnant, c’est plus facile de gagner le match suivant», avait-il, en effet, renchéri, tout en minimisant l’impact que pourrait avoir le nombre de défections sur le rendement de l’équipe.

Des absences oui, mais aussi des solutions

«Nous avons beaucoup d’absences oui, mais c’est aussi une opportunité pour les présents de se montrer, et pour l’équipe de montrer son niveau global. Ce sont deux matches très importants, pas décisifs, mais nous voulons jouer chaque match à 100 % et les gagner. On a cherché à mettre les joueurs pour être à 100 %. On doit optimiser le travail sur le terrain et la récupération pour respecter la spécificité du Ramadhan», suggérera un Petkovic «pas inquiet» et qui a voulu surtout transmettre l’impression d’une confiance quasiabsolue. «Je cherche à ne pas laisser de doute et à ne rien transmettre si j’en ai. Les difficultés, il y en a tous les jours. Mais je dois penser audelà et amener de la positivité et de la confiance.

Abdelli, l’autre défection

Convaincre les autres et les emmener avec moi » plaide l’ancien tacticien de la Nati qui aura, quand même, à composer sans certains des joueurs les plus en forme de son groupe, à l’image de l’Angevin Himed Abdelli, blessé, forfait et au cœur d’une mini-polémique en France que son club, le SCO, a tenté d’éteindre le plus promptement possible. «Nous déplorons les accusations infondées relayées par certains médias, insinuant que cette blessure aurait été feinte pour permettre la rupture du jeûne. La réalité est tout autre. Preuve s’il en est, les examens médicaux réalisés par le département médical de sa sélection nationale, l’Algérie, ont confirmé l’impossibilité pour lui d’honorer sa convocation internationale», communiquera le club de Saïd Chaâbane, qui précisait un plus tôt que son numéro 10 souffrait d’une «lésion manifeste au niveau de la cuisse». RACHID BELARBI