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ALG : Les équipes réserves de la L2 sont-elles un boulet nuisible ?

AB, LAHOUARI

Un fait inédit, nullement exploité par les médias, est entré l’histoire du football national et demande une étude sérieuse. L‘équipe réserve de la Jeunesse Sportive de Guir, à Abadla (88 km de Béchar), qui évoluait dans le championnat du Centre – Ouest de la L2, a terminé, cette saison, non seulement à la dernière place, mais en plus avec un total de « moins 31 points. » Un record qui sera difficile à battre, mais qui montre les difficultés rencontrées par le club du Sud-Ouest tant dans cette catégo- rie que celle des séniors, puisqu’il évoluera la saison prochaine en Inter-régions.

L’équipe réserve de la JS Guir a multiplié les forfaits et a été sanctionnée par le département d’organisation sportive de la Ligue nationale de football amateur (LNFA), conformément à la réglementa- tion. Un de ses articles prévoit une défal- cation de 6 points par forfait et son équipe senior par un retrait d’un point, au bout de 3 forfaits. Mais, l’équipe du Sud n’est pas la seule à avoir subi les aléas de la réglemen- tation. D’autres clubs, notamment le NA Hussein Dey ou l’Olympique Médéa, ont subi le même sort. Et pourtant, il ne faut pas aller trop loin pour relever les causes de ces forfaits, connues de tous depuis plusieurs années.

Il s’agit des charges trop lourdes, malgré les subventions conséquentes des institu- tions de l’Etat. Elles sont de plusieurs ordres : transport, restauration, indemni- tés, parfois salaires (malgré le statut d’amateur), grevant le budget des clubs. Aussi, les équipes réserves sont-elles devenues « un boulet nuisible », dans la mesure où elles sont associées à la pro- grammation de l’équipe séniors. Devant une telle situation, il serait peut-être temps de se pencher sur ce problème et d’y remédier lors de la prochaine saison. Les solutions ne manquent pas. Le cham- pionnat de la L2 sera préservé parce qu’ac- tuellement, on peut dire qu’il est faussé. C’est là un travail dévolu à la Direction technique nationale.

AB. Lahouari

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