Lors de l’Assemblée générale élective de l’Association des Anciens Internationaux de Football (AAIF) qui a vu le candidat unique à sa propre succession, Ali Fergani rempiler pour quatre ans, les prétendus autres candidats, tels Boukadoum ou Berroudji durant la semaine qui a précédé les élections ont préféré se retirer. Le Bureau également a été reconduit jusqu’en 2024, conformément à la réglementation qui prévoit des élections tous les ans olympiques.

Les retrouvailles toutes générations confondues où l’on remarquait la présence de l’ex-député et défenseur des années 60, Hamma Melaksou ont été teintées d’anecdotes dans les coulisses. La joie d’être ensemble se lisait sur les visages des participants, mais quelques interventions et scènes émouvantes n’ont pas échappé aux assistants, notamment au sujet des problèmes sociaux que rencontrent au quotidien quelques-uns de nos anciens internationaux.

« Je n’ai pas de travail, je n’ai pas de quoi nourrir ma famille. Aidez-moi », dira l’un d’eux que l’on ne nommera pas par décence.» Un autre s’est élevé contre la politique préconi- sée jusque-là par l’Association qui pourtant a existé avec de faibles moyens. « Les anciens internationaux ont besoin de travailler et non de vivoter en recevant de temps à autre, un maigre chèque. Et puis rideau. Il ne faut pas faire de cette association, une association de charité. » Il faisait allusion aux récompenses du mois du ramadhan.

La majorité des participants ont soulevé plusieurs points et souhaité une nouvelle dynamique et exigé la participation de l’AAIF au développement du football ; une aide conséquente de la FAF que ce soit dans le domaine administratif ou financier ; l’intégration ou la formation des ex-internationaux au niveau de leurs ligues. « Nous n’inventons rien. Il n’y a qu’à voir comment fonctionnent les autres associations dans le monde », a précisé l’un des intervenants. Sera-t-elle entendue ?
– MALIK MOHAMED