L‘élégant et intellectuel défenseur du CR Belcourt (1964-1970), Noureddine Hamiti est mort dimanche à Alger à l’âge de 83 ans. Il a fait les beaux jours de la légende Chabab qui a dominé le football algérien durant les premières années de l’indépendance du pays. Et son palmarés est élogieux avec 4 titres de champion d’Algérie, 3 Coupes d’Algérie et 3 Coupes du Maghreb, totalisant 10 sélections entre 1965- 1970. Enfant du quartier Belouizdad, Hamiti a fait ses premiers pas au Racing Universitaire d’Alger (RUA) avant de faire un bref passage au Widad de Belcourt avant de signer au Chabab. Très vite, il dirige la défense des V, sans oublier de poursuivre ses études universitaires qu’il terminait par un doctorat d’Etat 3e degré en chimie nucléaire à Paris.

Sur le terrain, Hamiti qui évoluait les bas sur les chevilles — ce qui était surprenant pour un défenseur — se faisait remarquer dans la construction du jeu de l’équipe à partir de l’arrière. Il ne montrait jamais ses crampons à ses adversaires et ses coéquipiers dont Sid Ali Amar lui rappelaient de temps en temps qu’il était défenseur et non attaquant. En d’autres termes qu’il fallait être plus « agressif » dans ses interventions. Mais Hamiti n’en avait cure. Sa philosophie du football reposait sur le fair -play et le respect de l’adversaire. Le ministère de l’Energie où le défunt a servi le pays en tant qu’inspecteur général au sein du ministère de l’Énergie et des Mines. Le ministre Mohamed Arkab, était présent lors de son enterrement au cimetière de Sidi M’hamed (Belouizdad). – YB