Maintenant, il faudra attendre le 13 mai pour que se termine, au Tribunal arbitral du Sport d’Alger, le feuilleton FAF- Amar Bahloul. Ainsi en a décidé le TAS à la suite de la dernière confrontation entre les deux parties, le 6 mai dernier. A l’origine de ce dossier juridique, la suspension provisoire (8 sep- tembre dernier) puis définitive de Amar Bahloul (21 février dernier), alors président de la Ligue Régionale de Annaba par le Bureau Fédéral de la FAF. L’intéressé a saisi le TAS, considérant que cette structure n’est pas habilitée à se transformer en chambre juridictionnelle pour prononcer une telle sanction. Il estime que si le BF peut prononcer une sanction provisoire, il ne peut aller au-delà, parce qu’il appartient à l’assemblée générale ordinaire de le faire une fois que l’intéressé a été entendu par la Commission d’Ethique.

Or, la FAF a enfreint ce processus. Elle considère que l’ex- président de la Ligue Régionale de Annaba a commis « de graves infractions à la réglementation et manquement à l’obligation de réserve », d’où « la sanction provisoire jusqu’à la finalisation de l’audit et le contrôle de gestion de la Ligue.». Une sanction devenue définitive, cinq mois plus tard environ, par le BF. Mais durant l’assemblée générale ordinaire de l‘exercice 2023, qui a adopté le bilan moral et financier de Amar Bahloul sans sa présence, aucune sanction n’a été prise. En d’autres termes, elle n’a pas confirmé la sanction définitive. Ce qui est une transgression des règlements du football national à laquelle va se pencher, entre autres, le TAS.
– ABL