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ALG : Le risque d’embouteillage dans l’Algérois en L1

MOHAMED. M

Football fiction mais pas tant que ça. Si les championnats de L1 et de L2 venaient à s’arrêter, deux clubs de l’Algérois accéderaient parmi l’élite, ce qui porterait le nombre des équipes de la capitale à six. Ce cas de figure laisse présager un futur championnat algérois en perspective. A quatre journées de la fin de L2 amateur, deux clubs occupent provisoirement la tête du classement, avec d’un côté l’USM El-Harrach, dans le groupe Centre-Est, et l’ES Ben Aknoun, dans le groupe Centre-Ouest. Du côté de la L1, deux formations ferment la marche pour le moment à huit journées du tomber de rideau : le NC Magra et l’US Biskra.

A partir de ce schéma posé, deux clubs accéderaient, l’USMH et l’ESBA, et deux autres rétrograderaient, le NCM et l’USB. Résultat des courses : le nombre de clubs de l’Algérois passent à six en L1. Un scénario des plus plausibles qui fait dire à plusieurs observateurs qu’on se dirige tout droit vers un championnat «Algérois». Avec ce que cela comporte comme avantages et inconvénients, et une grosse problématique, celle de la domiciliation des matchs. En effet, chaque week-end, la Ligue de football professionnel (LFP) devra caser les rencontres du MC Alger, leader actuel du championnat et champion en titre, du CR Belouizdad, son poursuivant immédiat, mais aussi l’USM Alger, le Paradou AC, auxquels s’ajouteraient l’ES Ben Aknoun et l’USM El-Harrach.

En plus des services de sécurité et des organisateurs soumis de semaine en semaine à une forte pression des supporters, les responsables des stades devront eux aussi se démener pour accueillir les rencontres, avec à la clé dix derbies tout le long de la saison. Si on excepte le Paradou AC et l’ES Ben Aknoun qui ne possèdent pas une forte galerie de supporters, les quatre autres clubs draineront comme à leur habitude des milliers de fans que seuls les stades du 5-Juillet-1962, celui de Nelson- Mandela de Baraki et forcément Ali-La- Pointe de Douera devront absorber. Un casse-tête qui se profile à l’horizon et qui nécessite une mobilisation, mais surtout une gouvernance efficace en matière de programmation et de domiciliation. (Pour rappel, il y avait 8 clubs algérois durant la saison 1979 – 1980)

Les deux Ligues (LFP et LNFA) devront faire preuve d’une coordination parfaite à la hauteur des ambitions de la fédération qui souhaite commercialiser la L1 à l’international. Il n’en demeure pas moins qu’il ne s’agit là que d’une simple projection car la saison n’est pas encore terminée. Et rien n’est joué d’avance, ni pour la montée en Ligue 1 ni pour la rétrogradation vers la L2. Bien qu’Alger est loin de constituer une exception en matière de surreprésentation des ses clubs au plus haut niveau (Londres ; Buenos Aires 7 clubs), l’Algérie se distingue cependant par la taille du pays et surtout le mode de financement et d’organisation du football professionnel.
La cartographie du football national a de tout temps penché au centre particulièrement dans les clubs de la capitale, mais les disparités n’étaient pas aussi prononcées.

Raison pour laquelle l’Etat veille, contrairement au « trabendistes » du football, à une meilleure représentation par le soutien de groupe industriel public à différentes équipes sur le territoire national. Une intervention salvatrice qui permet encore que l’on puisse parler d’un championnat national !

MOHAMED M.

LE + D’INFOS
Sur 62 éditions de championnat, les clubs algérois en ont ramassé 29 titres. Le palme revient au CR Beloui- zdad (ex-Belcourt) avec 10 consécrations. Suivent le MC Alger et l’USM Alger (avec 8 chacun), le NA Hussein- Dey, le RC Kouba et l’USM El-Harrach (1 chacun). Avec 14 titres ,la JS Kabylie détient le record, suivie de l’ES Sétif et du MC Oran (4 titres).

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