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ALG : Le relationnel et l’expérience, deux atouts pour Dely Brahim

LAFORDASSE

La campagne électorale, en prévision de la présidence de la Fédération algérienne de football, est maintenant prise en charge par l’opinion sportive et les internautes, alors que le peu de candidats qui s’agitent dans les coulisses n’ont pas estimé opportun d’aller à la chasse des voix. Leur première étape est avant tout d’aller pêcher les … membres du Bureau fédéral. Les deux ou trois candidats déclarés derrière le rideau : Meziane Ighil, Walid Saâdi et … Abdelkrim Medouar qui attend un feu vert venu d’ailleurs, sont sur le terrain avec chacun sa méthode et sa démarche.

Medouar est monté au créneau, en faisant une apparition médiatique au forum d’El Hayat-TV, pour prendre la température ambiante et sonder les voix impénétrables d’ailleurs. Meziane Ighil, qui jouit d’une sympathie certaine, travaille dans la discré- tion et multiplie les contacts. Walid Saâdi préfère les contacts téléphoniques et les youtubeurs qui, durant des mois, ont fait la sale guerre à la Fédération et à certains de ses présidents. Il est suivi avec une atten- tion toute particulière, à partir de l’étran- ger, par son maître à penser, Mohamed Raouraoua, qui l’avait sous ses ailes durant deux mandats.

Son apparition dans le nouveau conseil d’administration de la nouvelle Entente de Sétif, version Sonelgaz, est certainement la porte d’entrée pour décrocher un manda- tement, à la manière de Djahid Zefizef. Ses troupes, qui font partie du catastrophique héritage des années 2000 – 2017, ont lancé des salves contre la Fédération et plus particulièrement sur la Commission de candidature, présidée par Ali Malek. Ils l’accusent déjà dans les réseaux sociaux d’avoir mis (déjà) des bâtons dans les roues de leur possible candidat.

Le traumatisme du passage de deux présidents, lors de ce mandat 2021-2025, le spectre d’un éventuel échec de notre football, la période courte à gérer d’ici la prochaine élection qui se rétrécit à seize mois, l’histoire du cumul qui a frappé plusieurs membres des deux derniers Bureaux fédéraux, les soupçons qui pèsent sur cer- tains candidats potentiels et cette chape du « choix des décideurs», entretenus évidemment et sciemment par certains, font que cette épreuve pré-électorale est plombée. A cela, il faut ajouter l’absence d’un vrai débat autour du football national, d’une vision et d’une stratégie d’avenir à adopter.

Dans moins d’une semaine, la famille du football, souvent décriée et maintenant draguée pour des considérations électo- ralistes, sera fixée sur les candidats dont les dossiers seront retenus par la Commission réglementaire de la FAF avant la dernière ligne droite. On les verra alors sous leur vrai visage. Ils devront dérouler leur programme, leurs propositions, leur connaissance et maîtrise de la chose footballistique devant les membres de l’assemblée générale. Un exercice que seul des candidats expérimentés, ayant un vécu dans le football, sont en mesure de réussir. Dur, dur !
-LAFORDASSE

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