Les attaques contre la Fédération Algérienne de Football (FAF), venues souvent de quelques planqués à l’étranger avec leurs relais médiatiques à Alger, continuent de pourrir le football national. La dernière en date orchestrée par l’ex-président de la Commission Fédérale d’arbitrage, l’actuel vice-président de cette structure, Mohamed Bichari, a affolé les réseaux sociaux et l’on peut dire qu’elle a atteint son but.

Pourtant Khelil Hammoum, qui n’a jamais mis un sifflet dans sa bouche, est connu pour sa servitude volontaire vis- à-vis de son mentor, Mohamed Raouraoua, à la tête de la FAF durant une vingtaine d’années, conduisant le football algérien à la pire catastrophe. On se souvient encore du rôle de Hammoum, lors de l’Assemblée géné-ale de la FAF à Constantine, alors qu’il n’est pas membre. Il avait été missionné par son mentor pour faire signer une motion de défiance contre le Bureau fédéral de Kheïddine Zetchi. Un putsch avorté grâce à la vigilance de Amar Bahloul.

L’ex-arbitre international, Mohamed Bichari, est tombé dans un piège. Il a subi ce que l’on peut appeler « un dommage collatéral ». Le plan du clan (RKM) aux réputations surfaites est d’isoler Charaf-Eddine Amara parce qu’il est également président de la CFA. Il conduit le football algé- rien, au coup par coup, d’une manière stupide, notamment en effectuant une purge qui ajoute au mécontentement de la vox populi. Du pain béni pour le clan dont l’objectif est de créer les conditions d’un retour aux affaires afin de bénéficier des privilèges perdus. A défaut de la construction d’un hôtel cinq étoile, il reste toujours du couscous aux pruneaux.
– AB. LAHOUARI