
LETOP…
C’est l’ouverture du score par le Paradou contre la JS Saoura (2- 0) à six minutes de la fin au stade du 5-Juillet par l’académicien Yettou, pour le compte de la 14e journée du championnat de L1. Un but, un chef-d’œuvre dont le club de Hydra semble nous habituer malgré, cette fois-ci, l’absence de Boulbina, suspendu pour un quatrième carton jaune contre Sétif. Yettou, sur une passe en retrait, a réalisé une reprise acrobatique entre quatre défenseurs, à l’intérieur des dix-huit mètres, pour tromper Djouder, le gardien de but des Sudistes.
… LE FLOP
C’est cette interruption du match à une minute de la fin entre le CS Constantine et le NC Magra (0-0) d’une durée de plus de 30 minutes au stade Chahid-Hamlaoui. A l’origine de cet arrêt, le but inscrit par le Constantinois Toshin à la 97 e que l’arbitre international, Lotfi Boukouassa, a accepté avant de l’annuler. Il a fallu devant l’absence de la VAR que les dirigeants de Magra présentent à l’arbitre, grâce à une vidéo sur téléphone, la séquence du but, ce qui a mis fin à des palabres interminables et une pluie de cartons rouges. Elle démontrait qu’il y avait bel et bien hors-jeu. Et Boukouassa a pu, enfin, relancer le match pour la minute restante.
L’histoire de ce match qui restera dans les annales du football nationale pose problème. C’est la première fois qu’un arbitre, dans le monde, se sert d’un téléphone pour intervenir dans le jeu à onze. Or, l’international board n’a pas prévu ce cas d’espèce qui sera certainement à l’étude. Est-ce la raison pour laquelle
la Fédération algérienne de football s’est empressée de retirer le badge FIFA à Lotfi Boukouassa et l’a suspendu jusqu’à la fin de la saison, sans l’avoir entendu ? Est-il responsable ? A quoi sert alors l’arbitre assistant qui est censé appliquer la Loi 11 sur lehors-jeu? Qu’adviendrait-ilsileCSConstantinedécidaitde formuler des réserves techniques ?
Autant de questions qui méritent d’être débattues ? Vers la fin des années 1940, l’arbitre oranais, Si Kouider Benzellat, l’un des meilleurs sifflets d’Afrique du Nord, avait renvoyé deux équipes aux vestiaires. Il avait estimé en son âme et conscience qu’il y avait tricherie. Le Bureau de Ligue (LOFA), contre toute attente, le suspendait jusqu’à la fin de la saison et faisait rejouer le match. Le motif ? La tricherie n’était pas prévue dans le règlement. Mais à la fin, l‘assemblée générale l’ajoutait et Benzellat reprenait le sifflet dès le coup d’envoi de la nouvelle saison.
AB. LAHOUARI