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ALG : Le dopage en L1, la vigilance est de mise

LAFORDASSE

Il y a quelques semaines, le quotidien sportif Botola évoquait l’insuffisance de prise en charge médicale de nos clubs et l’absence de contrôle antidopage au niveau de la L1. Or, ce volet ne semble pas être l’un des centres d’intérêt de la Fédération algérienne de football au moment où l’on apprend qu’un joueur du CS Constantine, Laïd Chahine Bellaouel, aurait été épinglé par la Confédération africaine de football (CAF) lors d’un contrôle antidopage qui s’est révélé positif.

Le joueur a été contrôlé lors du match de demi- finale, qui a opposé son club à la RS Berkane,
et la CAF a décidé de le suspendre, ce qui (re) pose de nouveau la problématique des contrôles antidopage et contre tous les produits prohibés (compléments alimentaires, drogues et autres) qui ont complètement disparu. De fait, ce dossier n’a pas été pris avec la diligence nécessaire, comme en témoignent les deux bilans de la fédération des exercices 2023 et 2024.

Ainsi, on ne retrouve aucune trace des activités de la Commission médicale, dont les activités doivent être très soutenues. Mais, il a fallu attendre les deux dernières réunions du Bureau fédéral pour qu’enfin la structure que préside le Dr Adel Bendif appelle à l’organisation d’un séminaire sur la médecine du football, prévu dans un premier temps le 29 mai dernier avant d‘être reprogrammé le 19 juin, soit à deux jours de la fin du championnat de la L 1 !

On ne connaît toujours pas les thématiques qui seront abordées, mais il est quasi certain qu’un sujet pertinent va être au centre des débats : l’antidopage. Et l’instance fédérale a insisté sur la mise en place d’un programme de contrôle anti-drogue (!) dès le début de la saison 2025- 2026. Seulement, il y a lieu de se demander pourquoi spécialement les drogues et non pas tous les autres produits dopants, dont la liste est transmise annuellement à toutes les fédérations par l’Agence mondiale antidopage (AMA).

Y a-t-il des signaux d’alerte dont la fédération ne veut pas parler ? Ce qui est clair, c’est que le cas de Bellaouel doit en cacher d’autres, d’autant que la fédération reconnaît (voir le compte rendu de la réunion du mois d’avril 2025) que la prise en charge médico-sportive est insuffisante. Sur une population de presque 200 000 joueurs enregistrés officiellement sur la plateforme CLOP, au début de chaque saison, le contrôle antidopage, rappelons-le, est plus qu’obligatoire.

L’élite professionnelle, dont les joueurs sont très exposés, est protégée par la loi 13-05 sur les activités physiques et sportives (articles 223 et 225). Et le sport algérien n’a pas besoin de reculer dans ce domaine, là où il avait fait des progrès notables, il n’y a pas si longtemps.
– LAFORDASSE

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