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ALG : L’audit de Sonelgaz sur l’Entente de Sétif serait troublant

SOL

On ne joue pas avec l’argent de l’Etat, c’est-à-dire des Algériens. Tôt ou tard, ceux qui se croyaient ou qui se croient encore intouchables tomberont sous le couperet de la justice terrienne. Elle ne fixe pas de date. Elle est intemporelle. Que n’avons-nous entendu sur les dérives financières des présidents de clubs et de leur entourage. Certains ont été rattrapés par la sentinelle, certains autres ont été innocentés ou en attente d’être jugés. Mais une chose est sûre, les enquêtes n’ont jamais cessé et il y a toujours des patriotes sincères qui scrutent les affaires financières à la loupe et ne manquent pas de saisir les tribunaux.

Il en est ainsi pour un grand club de l’Est du pays, l’Entente de Sétif. Les rumeurs ne sont plus rumeurs dans cette ville concernant la gestion des Noir et Blanc depuis que la société Sonelgaz se l’est appropriée. Un audit a été réalisé et bien des surprises attendent ceux qui ont goûté au miel défendu paraît- il, durant deux décennies. Le chiffre avancé à Botola donne le vertige. On croit savoir également que le gendarme de la finance (toujours bien discret) s’est emparé du sujet. Cependant, un quatuor de la ville bien connu (anciens responsables du club, agence de voyages, concessionnaires automobiles …) font débat et sont dans le collimateur des cafés du commerce.

Cependant ce qui est troublant, c’est cette alliance du diable entre quelques anciens gestionnaires qui ont été débarqués et éloignés de la famille du football. Privilégiés par les employés des médias et non des journalistes, ils occupent pourtant les plateaux TV et les colonnes des journaux. On les voit radoter, vantant leur mandat et parmi eux, il y en a eu un qui traîne avec lui une des anecdotes les plus piquantes.

Il fait signer un joueur en fin de carrière pour un salaire mensuel de 1 million de dinars. Cet accord scellé, il lui demande de repasser le lendemain pour valider le contrat. Le lendemain, le joueur constate que le salaire mensuel est passé de 1 million à 1 million 400.000. Le joueur s’aperçoit de l’erreur et de bonne foi, il en fait la remarque. La réplique du directeur du club est cinglante. « Tu crois que je travaille pour rien ! ». La seule réponse qu’il mérite est la suivante : « Le glaive de la justice n’a pas de fourreaux », il travaille également depuis que le monde est monde.

SOL

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