Le président de la JS Saoura, Mohamed Zerouati, suspendu pour deux ans, le 12 Juin dernier, par la commission de discipline (CD) de la Ligue de football profes- sionnel (LFP), a vu sa suspension levée par la commission de recours de la Fédération algérienne de football (FAF), suite à son recours introduit au lendemain du verdict de la CD de la Ligue.
En effet, c’est le patron de la formation sudiste, qui a fait état de cette levée de la sanction que lui avait infligée la Ligue, en surprenant tout le monde par sa présence au Cercle militaire de Béni-Messous (Alger), où il a pris part, le plus normalement du monde, aux travaux de l’assemblée générale ordinaire (AGO) de la FAF.
Interrogé sur sa présence, Mohamed Zerouati a annoncé qu’il a été blanchi par la commission de recours de la FAF, qui a levé sa suspension de deux ans, infligée par la Ligue. Cela a permis au sulfureux dirigeant de la JSS de lancer des fleurs à la maison de Dely Brahim. « À la Fédération algérienne de football, personne n’est lésée. L’instance m’a rendu justice après avoir fait appel de la décision de la commission de discipline de Medouar. Elle m’a été notifiée (dimanche, Ndlr)», a expliqué le patron de la JSS, qui gagne une sacrée bataille contre son «ennemi juré», Abdelkrim Medouar.
Pour rappel, Zerouati a été suspendu suite à ses déclarations à l’encontre du patron de la Ligue, Abdelkrim Medouar, et du SG de la FAF, Mounir Debbichi, au lendemain de la délocalisation de la demi-finale de Coupe JSS-ASO du stade de Béchar, pour être domicilié au stade Miloud-Hadefi d’Oran, au motif de l’utilisation de la technologie de la VAR.
LOUANES. M
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Dans nos éditions papiers et en ligne du 14 juin ( footafrique.com et Botola.dz), sous le titre : « Zerouati n’a pas fait mieux que Mortada », nous avons conclu l’article par cette interrogation : «Qui veut parier un kopeck que Zerouati fréquentera encore et toujours les stades ? » Simple prémonition ? Pour l’anecdote, Zerouati a été sanctionné par la CD de la LFP, en vertu des articles 9/4, 15, 38, 39, 78/1, 78/2, 79/1 du code disciplinaire de la FAF. – BO
