. ALG : La punchline de Belmadi qui a fait le tour du monde | Foot Afrique
AlgérieFootball algérienLes infos

ALG : La punchline de Belmadi qui a fait le tour du monde

AB LAHOUARI

Une punchline du sélectionneur Djamal Belmadi  en direction de certains journalistes ou consultants, a enflammé les réseaux sociaux lors de la conférence de presse. «Ne parlez pas au nom de l’Algérie et des Algériens, parlez en votre nom (…) Il faut patienter, buvez de la verveine. Dou- cement avec le café. Évitez le sucré, même si le ramadan arrive, faites-nous des doua’a (invocations, ndlr) pour la qualifica- tion. » Si ces propos prononcés sur un ton de la dérision, par l’enfant de Aïn Tedlès, ont détendu quelque peu l’atmosphère, ils étaient destinés également à des cercles dont l’objectif est de susciter un mécontentement populaire afin de s’emparer du football algérien.

Il n’échappe à personne que le sélection- neur algérien a une piètre idée de la corpo- ration depuis sa présence comme capi- taine de l’équipe nationale, à la suite d’une ITW bidonnée d’un journaliste encore en activité. Elle s’est accentuée avec sa nomi- nation à la tête des Verts et la présence des consultants- TV qui cherchent à se positionner en tant qu’influenceurs en «détruisant », au jour le jour, l’extraor-dinaire travail réalisé par les coéquipiers de Ryiad Mahrez. Souvent en usant de la désinformation. Et cela, sans aucun respect des règles déontologiques. Comme dirait un ancien des médias : « Ils sont trois ou quatre sur le plateau et ils tirent à bou- lets rouges sur la personne de leur choix. Sans débat contradictoire. Une honte pour la profession.»

Qu’on se le dise ! Le sélectionneur algérien n’est pas un enfant de chœur et il ne joue pas à « l’agneau de l’Aïd ». Il est prêt à mourir pour ses idées et pour ses joueurs dans l’intérêt de l’Algérie qu’il aime pas- sionnément. Ce qui n’était pas le cas pour les autres sélectionneurs qui ont fini par rendre les armes. Ses paroles ne ratent jamais leurs cibles surtout lorsqu’il s’agit de son domaine réservé. Il l’a une nouvelle fois démontré à une question sur le choix de Adlène Guedioura : « Restez à votre place, vous n’êtes personne pour me dire qu’il mérite ou pas. Toi, journaliste qui n’a peut-être jamais transpiré. (…) Vous avez trop parlé de la liste et après vous demandez pardon, comme en 2019 avec Guedioura.» Et v’lan dans le bec du canard.

AB. LAHOUARI

Bouton retour en haut de la page

Adblock détecté

S'il vous plaît envisager de nous soutenir en désactivant votre bloqueur de publicité