
Malgré les gros moyens déployés par l’État, afin d’assurer des infrastructures de haut standing, les responsables qui gèrent le sport en Algérie en général, le football en particulier, n’arrivent pas à trouver un lieu pour caser un match de la sélection nationale. Alors qu’il ne reste qu’une semaine de la tenue de la rencontre face à la Tanzanie, pour le compte de la 5e journée des élimina- toires de la CAN-2023, BOTOLA a appris que la pelouse du stade du 19-Mai-1956 de Annaba, qui accueillera pour la deuxième fois consécutive les Verts (après le match face à la Tunisie en juin dernier), n’est pas à sa meilleure forme. Selon notre envoyé spécial, le « Green » se retrouve à la limite du praticable. Encore une histoire de gazon qui n’en finit pas et qui va certainement faire grin- cer les dents du sélectionneur national, Djamel Belmadi.
Ainsi, le patron de la barre technique, qui a affiché sa satisfaction lors du précédent match disputé à Annaba, va se retrouver dans une situation peu enviable. Et pourtant, le pays dispose de plusieurs stades de haut niveau (5-Juillet, Nelson-Mandela, Miloud-Hadefi) que l’équipe nationale ne peut pas utiliser à bon escient. Or, la Confédération africaine de football (CAF) a envoyé un courriel à la FAF pour la désignation d’un stade qui abritera le premier match des éliminatoires de la Coupe du monde 2026 face à la Somalie, durant la période du 13 au 21 novembre 2023. L’instance du Caire a exigé une réponse avant le 8 septembre, soit dans une semaine. N’est-ce pas aberrant de se retrouver dans une telle situation avec des infrastructures de qualité (5-Juillet, Nelson-Mandela, Miloud-Hadefi, Chahid-Hamlaoui, Tchaker, nouveau stade de Tizi-Ouzou) ?
Encore un casse-tête pour le coach Belmadi, alors qu’il a à s’occuper du volet technique de son équipe et de l’évolution de ses joueurs.
– DJAMEL O.